Innovations de rupture, transition écologique et industrie au palmarès de la French Tech

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La promotion 2023 du label Next40/French Tech 120, qui sélectionne les 120 start-up françaises les plus prometteuses, fait la part belle aux innovations de rupture, à la transition écologique et à l’industrie, selon la liste annoncée par l’Elysée dimanche.

Emmanuel Macron recevait lundi à 17h00 plusieurs centaines de dirigeants du secteur afin de «faire le point sur la situation économique de l’écosystème et présenter sa vision pour amplifier son développement dans les prochaines années», a précisé l’Elysée, alors que les financements ralentissent en raison de la guerre en Ukraine.

Dans une année 2022 record pour les levées de fonds, les entreprises labellisées French Tech Next40/120 ont levé l’an dernier 5,8 milliards d’euros, près de la moité des 13,5 milliards d’euros levés par des start-up françaises. Parmi les nouveaux entrants dans le Next40, on compte deux licornes (sociétés valorisée plus d’un milliard de dollars), EcoVadis (évaluation des performances RSE des entreprises) et NW Storm (bornes de recharge pour véhicules électriques).Neuf jeunes pousses ayant levé plus de 100 millions d’euros intègrent également le palmarès: ClubFunding (financement participatif), Electra (bornes de recharge), Flying Whales (ballons dirigeables pour le fret aérien), Innovafeed (élevage d’insectes pour l’alimentation), Pigment (planification financière), Safti (mandataires immobiliers), Verkor (batteries électriques), Wifirst (Wi-Fi pour professionnels) et ZePlug (bornes de recharge). Pour intégrer le club des 40 entreprises les plus dynamiques, il fallait avoir le statut de licorne ou avoir levé au moins 100 millions d’euros entre 2020 et 2022.Le label French Tech 120, aux critères plus larges, voit entrer des sociétés comme Deepki (data pour l’efficacité énergétique), ITEN (micro-batteries), Qair (électricité renouvelable), Sweep (gestion de l’empreinte carbone des entreprises) ou encore Prophesee (vision électronique).

La sélection contient aussi une quinzaine de start-up qui produisent des biomédicaments ou des dispositifs médicaux innovants.Les femmes restent très minoritaires dans cet écosystème: on y recense seulement 15 dirigeantes ou co-fondatrices, juste une de plus que l’an dernier. «L’écosystème s’est déployé dans de nouveaux secteurs, passant du tout numérique à la création de plus en plus de start-up industrielles, notamment pour faire face aux défis de la transition écologique», a commenté Clara Chappaz, directrice de la mission French Tech, citée dans le communiqué.