J-M DUMONTET (JMD Productions): « Depuis 9 ans, je n’ai cessé de vouloir faire évoluer C’est Canteloup »

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Jeudi 14 novembre, TF1 présentait dans ses locaux l’émission exceptionnel «C’est Canteloup : La Grande Métamorphose». Pour la première fois, des imitations seront réalisées grâce à la technologie dite du morphing. L’occasion pour media+ de rencontrer Jean-Marc DUMONTET, producteur de Nicolas Canteloup et PDG de JMD Productions.

Ce lundi 18 novembre, vous proposez une émission spéciale et dévoilez une toute nouvelle technologie. Pourquoi cette innovation ?

Cette technologie est impressionnante et repose sur une intelligence artificielle capable d’échanger le visage d’une personnalité sur celui de Nicolas Canteloup. Nous avons eu un très bel accueil de TF1.

Cette prouesse technologique ne sera présente que ce lundi. N’avez-vous pas peur de créer une déception du public ?

Notre promesse est claire et simple : nous proposons quelque chose de très original, de façon très ponctuelle. Le public ne peut pas être déçu de cette unique diffusion. Je suis très heureux que TF1 joue le jeu. On verra pour la suite ce que ça donnera.

Souhaitez-vous exporter cette technologie ?

Il faut faire les choses dans l’ordre et ne pas franchir trop vite les étapes. Avant de se lancer dans de tels projets, nous devons déjà maîtriser parfaitement cette technologie. Nous devons la maîtriser pour accélérer la cadence de création et ainsi, pourquoi pas, avoir un rythme de création quotidien. Pour l’émission d’aujourd’hui, il aura fallu une semaine de travail.

Cette technologie demande-t-elle un effort financier important ?

Nous faisons appel à trois techniciens/ingénieurs indépendants. Cette action demande donc un certain investissement. Je sais qu’à ce stade de l’expérimentation, il faudra encore de nombreuses tentatives pour que je sois satisfait à 100%. Je suis quelqu’un de très exigeant. Il est évident que je n’ai pas demandé à TF1 d’acheter l’émission de lundi plus chère que les autres émissions. J’ai une certaine rigueur professionnelle et personnelle.

L’émission a démarré sa neuvième année de diffusion…Comment expliquez-vous ce succès ?

Nous proposons une émission en lien avec l’actualité. Cela nous pousse à rester dans l’ère du temps. Nous avons une forte exigence avec une équipe d’auteurs extrêmement compétente. Le mérite revient aussi à Nicolas Canteloup qui, suivant l’actualité, travaille sans cesse de nouvelles voix. De plus, depuis 9 ans, je n’ai cessé de vouloir faire évoluer cette émission. Récemment, Nikos Aliagas a laissé sa place à Alessandra Sublet. Nous procédons aussi à de petits changements, des modifications de contenus de l’émission ou de plateaux. Je suis ravi que le public accueille à bras ouverts ces changements.

Avez-vous un projet de Prime avec «C’est Canteloup» ? Nous sommes diffusés à un excellent horaire. Même si nous arrivons après un tunnel de pub, notre visibilité est grande. J’en suis très heureux. Je suis sans doute limité par la durée de l’émission (7min, ndlr) mais elle demande un investissement en termes d’équipe très important. Je ne peux pas démultiplier les auteurs qui sont très talentueux ou encore Nicolas Canteloup qui excelle dans son domaine. Pour répondre, non, nous n’avons pas des projets de Prime autour de «C’est Canteloup».