La Chine a sermonné 10 plateformes de diffusion de vidéos pour des tenues légères et des danses vulgaires

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La Chine a sermonné 10 plateformes de diffusion de vidéos en direct pour leurs contenus «dissolus» montrant des utilisatrices aux tenues légères ou des «danses érotiques vulgaires», a indiqué mardi l’autorité nationale de régulation d’internet. Le pays asiatique interdit la pornographie et a un seuil de tolérance relativement bas vis-à-vis de toute image, film ou texte évoquant le sexe de manière trop explicite. Parmi les plateformes visées figurent Bilibili (cotée au Nasdaq) ou encore iXigua (propriété du géant ByteDance, maison-mère de l’application TikTok), a indiqué l’Administration chinoise du cyberespace (CAC).Elles ont été réprimandées et ont reçu l’ordre de suspendre l’inscription des nouveaux utilisateurs ainsi que de passer en revue l’ensemble des comptes, selon la même source. «Certaines présentatrices féminines portent des vêtements suggestifs, tandis que des hommes se laissent aller à des propos et des actes grossiers, effectuant des danses érotiques vulgaires, des satires ou encore émettent des injures, et cela malgré des avertissements répétés», a indiqué l’administration. Les 10 plateformes devront «rectifier» leurs pratiques et sont tenues de placer les utilisateurs récalcitrants sur liste noire. Les autorités chinoises contrôlent étroitement les contenus sur internet. Elles demandent notamment aux sites de censurer la pornographie et les propos politiques trop critiques des autorités. Elles éprouvent plus de difficultés à surveiller les plateformes de vidéo en direct, en plein essor ces dernières années avec l’apparition d’innombrables influenceurs et starlettes du web.En juin, la police de Zhengzhou (Centre) a arrêté un couple marié qui avait diffusé en direct et en vidéo ses ébats, l’homme interprétant le rôle fictif d’un chauffeur de VTC et sa femme celle d’une passagère.