Le CSA dénonce la «persistance d’un déséquilibre» sur certaines chaînes

    Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a dénoncé jeudi la «persistance d’un déséquilibre» dans le temps de parole et d’antenne des candidats à la présidence, au profit de Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, sur «certaines» chaînes analogiques nationales qu’il n’identifie pas. Dans son communiqué, qui porte sur la période du 1er décembre 2006 au 2 février 2007, le CSA remarque, sur certaines des cinq grandes chaînes généralistes (TF1, France 2, France 3, Canal+ et M6), «la persistance d’un déséquilibre marqué entre les deux candidats bénéficiant des temps les plus importants et les autres candidats». Les deux candidats les plus favorisés sont, à la lecture du détail des chiffres du CSA, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy. «Les temps de parole et d’antenne accordés à certains candidats restent insuffisants au regard des critères d’équité, notamment des résultats obtenus à la précédente élection présidentielle», ajoute le CSA. Par ailleurs, le CSA estime que l’effort «pour assurer une plus grande diversité des candidats déclarés ou présumés ayant accès à l’antenne» reste «insuffisant». Ainsi, précise le CSA, «des candidats soutenus par des formations ayant eu accès aux campagnes électorales organisées depuis 2002 n’ont pu, à ce jour, accéder à certaines des chaînes».