Marine Le Pen dénonce la situation de Mediapart et de «L’Humanité»

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La présidente du FN Marine Le Pen a dénoncé mardi la situation du site d’information Mediapart «qui doit plus de 3 millions d’euros au contribuable», et du quotidien «L’Humanité», qui a bénéficié selon elle d’un soutien indu des pouvoirs publics. Alors qu’on l’interrogeait sur RFI sur les 2 propositions de loi formulées lundi par le patron de l’UMP Jean-François Copé visant à ouvrir plus encore les comptes des partis politiques au public et à déceler d’éventuels conflits d’intérêts chez les responsables des médias, la députée européenne s’en est prise à «l’organe de presse Mediapart». «On ne l’a pas appris, a-t-elle affirmé – car personne n’en n’a parlé, car il y a aussi une sorte de solidarité entre les journalistes – qu’il a refusé de payer sa TVA à 20% depuis 2008, (…), il s’est auto-appliqué un taux de TVA à 2,1%, il doit plus de 3 millions d’euros au contribuable». En fait, la situation fiscale de Mediapart, comme celle d’Arrêt sur images, notamment, a été évoquée à l’Assemblée nationale et dans les médias, et notamment lors de l’adoption de la baisse de la TVA le mois dernier, ces médias faisant par ailleurs l’objet de procédures de recouvrements fiscaux. «Ils ont été sauvés par les socialistes qui ont fait passer une loi exprès pour eux, cette loi est contraire au droit communautaire. En plus de ne pas avoir perçu 3 millions, les contribuables vont devoir payer une amende», a-t-elle dénoncé.Le Parlement a définitivement adopté le 17 février la baisse de la TVA pour la presse en ligne à 2,1% au lieu de 20%, comme pour la presse imprimée.