Objets numériques à collectionner: le français Sorare signe un partenariat «exclusif» avec la ligue nord-américaine de basketball (NBA)

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Après avoir commencé avec le football et le baseball, la start-up française Sorare, créatrice d’un jeu en ligne d’échanges de vignettes de sportifs reposant sur les objets numériques uniques à collectionner (NFT), a signé un partenariat «exclusif» avec la ligue nord-américaine de basketball (NBA).

«Sous licence officielle et en «free-to-play» (jeu en accès gratuit, ndlr), le jeu sera disponible dès cet automne pour la saison 2022-2023 de la NBA», a indiqué mercredi dans un communiqué la société, fondée en 2018 et valorisée plus de 3,5 milliards d’euros.

Dans le cadre de ce partenariat, Sorare, qui en a également noué un autre avec le syndicats des basketteurs (NBPA), disposera des droits «d’utiliser les logos officiels de la ligue, des équipes et des joueurs de la NBA sur ses produits». Basée à Paris et New York, Sorare revendique au total plus de 2 millions d’utilisateurs dans le monde et 280 clubs et organisations sportives partenaires.

Cette jeune pousse française se positionne au croisement de secteurs très dynamiques: les NFT, qui affolent notamment les salles d’enchères dans le domaine de l’art et du divertissement, le «gaming» et les ligues sportives virtuelles plus connues sous l’appellation «fantasy sports». Un potentiel qui n’a pas échappé aux investisseurs. Sorare a ainsi obtenu fin septembre 680 millions de dollars (580 millions d’euros) lors d’une levée de fonds record, portant sa valorisation à 4,3 milliards de dollars (3,7 milliards d’euros).

Plusieurs sportifs de renom y ont investi, à l’image des footballeurs Gerard Piqué, Antoine Griezmann, Kylian Mbappé, ou encore la championne de tennis Serena Williams.

Après un autre partenariat signé en mai avec la ligue nord-américaine de baseball (MLB), cet accord avec la NBA est aussi «un moyen de réaffirmer nos ambitions aux Etats-Unis», souligne Thibaut Predhomme, dirigeant chez Sorare.

«Nous voyons en Sorare et son expérience de jeu unique, des opportunités significatives pour élargir notre communauté de fans et développer le basketball dans le monde entier», a déclaré de son côté Adam Silver, commissaire de la NBA, organisation sportive et médiatique parmi les plus suivies dans le monde, qui revendique une présence dans 215 pays et territoires dans plus de 50 langues.