Orange signe une Convention de lutte contre les malveillances visant les réseaux de télécommunication

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Ce jeudi 20 mai, Fabienne Dulac, Directrice Générale Adjointe d’Orange France et Patrice Faure, Préfet du Morbihan, signent à Vannes une Convention territoriale de lutte contre les malveillances visant les réseaux de télécommunication. 

L’opérateur renforce ainsi les actions de prévention et de lutte contre les actes de malveillance (vols, destructions et dégradations), en coordination étroite avec l’Etat et les forces de police ou de Gendarmerie.

Cet accord  s’inscrit dans le cadre de la signature d’une convention nationale de lutte contre la malveillance sur les réseaux de télécommunication, signée le 9 mars 2021 par le Ministre de l’Intérieur et les acteurs télécom concernés : Orange, SFR, Bouygues, Free, Cellnex, ATC France, Hivory, TDF et la FFT. Elle sera déclinée dans chaque département. 

Ces derniers 18 mois, une hausse des actes de vandalisme sur les infrastructures réseaux fixe et mobile a été constatée. 

Vols de câble cuivre, armoires vandalisées, fibres optique sectionnées, sites mobile incendiés: depuis janvier 2020, Orange a constaté plus de 130 actes de sabotage dont 61 sites mobiles dégradés, privant ainsi de nombreux foyers, entreprises et organismes publics (hôpitaux, numéros d’urgence…) de moyens de communication. 

«A l’heure où la connectivité est devenue un enjeu crucial, les actes de malveillance sur nos installations représentent un coût financier, matériel et humain considérable, non seulement pour les opérateurs mais pour tous les citoyens que ces actes pénalisent. 

Cette convention va dans le bon sens, celui d’une coopération renforcée entre les opérateurs et les forces de l’ordre pour mettre fin à ces agissements. Une action commune sur ces dégradations est indispensable, car leurs conséquences sont l’affaire de tous», déclare Fabienne Dulac, CEO d’Orange France. 

Cette convention souligne l’importance majeure des infrastructures réseaux pour assurer le fonctionnement des services de l’Etat, maintenir l’activité des acteurs socio-économiques  – dont certains sont d’importance majeure – et renforcer la cohésion nationale. 

Grâce à cette convention, les échanges d’informations ainsi que les dépôts de plainte, déjà systématiques en cas de dégradation d’infrastructures, seront facilités ; la collaboration dans les enquêtes menées par les services de l’Etat sera renforcée.