Alors que la série courte «Scènes de Ménages» revient sur M6 pour une deuxième saison, la chaîne a l’intention d’installer de façon récurrence sa nouvelle série «Victoire Bonnot» avec Valérie Damidot. Entretien avec Philippe Bony, Directeur général adjoint des programmes d’M6 en charge de la production fiction.
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«Scènes de Ménages» est de retour le 18 octobre à 20h10 sur M6. Cette fiction a-t-elle boosté l’audience de la case ?
PHILIPPE BONY
Depuis le lancement l’année dernière de la 1ère saison de «Scènes de ménages» (Noon/M6 Studios), nous avons gagné près de 400.000 téléspectateurs. La saison 2 inédite débarque ainsi sur notre antenne avec 240 nouveaux épisodes de 3’30 ». C’est un travail d’écriture qui s’est fait avec une vingtaine d’auteurs.
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La fiction a connu des hauts et des bas sur M6. Comment avez-vous perçu le genre cette saison ?
PHILIPPE BONY
En ce qui concerne la fiction, nous avons plutôt connu des hauts avec le lancement satisfaisant de nouvelles séries. De plus, nous avons eu de bonnes surprises avec un certain nombre de téléfilms unitaires tels que «L’amour vache» (Bankizz) qui avait réuni 4,8 millions de téléspectateurs. C’est pourquoi d’ailleurs nous avons lancé la production d’une suite avec «L’amour encore plus vache» (Bankizz).
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Le 1er épisode de «Victoire Bonnot» a été un carton (4,7 millions de téléspectateurs soit 18,8% de pda), mais le 2ème épisode, programmé en face du «Mentalist» sur TF1 n’a réuni que 2,2 millions de téléspectateurs pour 9,3% de pda. Etait-ce une erreur de programmation ?
PHILIPPE BONY
Les audiences varient de manière plus ou moins importante en fonction de la concurrence mais les résultats des deux premiers épisodes de «Victoire Bonnot» (VAB) témoignent dans un cas comme dans l’autre de son succès. Cela nous a confortés dans l’idée de poursuivre cette série et de l’inscrire dans la durée! Deux épisodes sont ainsi en cours de production et quatre autres sont en écriture. Nous souhaitons faire de «Victoire Bonnot» l’une des héroïnes récurrentes de la chaîne.
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La programmation des fictions d’M6 repose sur la comédie romantique, familiale et sociale. Pourquoi misez-vous autant sur ces comédies de moeurs ?
PHILIPPE BONY
Le positionnement d’M6 s’articule autour de valeurs modernes. Il est donc essentiel que notre programmation retranscrive la société française telle qu’elle est aujourd’hui. C’est pourquoi nous diffuserons le 20 octobre une nouvelle fiction avec Pascal Légitimus, «Ma femme, ma fille et 2 bébés» (DEMD), qui pourrait connaître une suite. D’autres pilotes sont en cours de production. Citons par exemple «Demain je me marie» (Aubes Productions) avec Delphine Chanéac.
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N’est-ce pas frustrant de réaliser de meilleures audiences avec les rediffusions d’«Un gars une fille» qu’avec la programmation inédite de «Caméra Café 2» ?
PHILIPPE BONY
L’important est que les programmes que nous mettons à l’antenne fonctionnent. Il est vrai que nous avons la chance de pouvoir reprogrammer «Un gars, une fille» qui est une série extrêmement forte. «Caméra Café» (Calt) est également une référence car il s’agit quand même de la fiction française qui a été le plus vendue à l’international. Même si nous avons eu une déception avec «Caméra Café 2», cela n’enlève rien à la puissance de la série.
MEDIA +
La page «Kaamelott» est-elle définitivement tournée ?
PHILIPPE BONY
Malheureusement oui! Alexandre Astier a été suffisamment clair à ce sujet. La saison 6 de «Kaamelott» était bien la dernière même si nous aurions bien aimé qu’il y en ait d’autres.
MEDIA +
Sur quoi travaillez-vous actuellement ?
PHILIPPE BONY
Nous travaillons actuellement sur les programmes d’humour. Nous avons beaucoup de développements en cours pour notre rdv quotidien de 20h10.