Le 12 août 1988, Jean-Michel Basquiat est retrouvé mort dans son appartement de New York, victime d’une overdose. Dans ses affaires, racontent ses amis, un billet d’avion pour Abidjan. 35 ans après sa mort, on peut se demander ce que celui qui marqua – en seulement quelques années – l’art contemporain allait faire en Côte d’Ivoire. Peindre ? Renouer avec ses racines africaines? Se désintoxiquer de la drogue ? Le plus célèbre des peintres noirs eut la trajectoire d’une comète qui, en moins de dix ans, enflamma le monde de l’art moderne, de New York à Paris en passant… par Abidjan. Alors que deux expositions s’ouvrent au printemps à la Fondation Louis Vuitton et à la Philharmonie de Paris, RFI propose dans son nouveau podcast original «Basquiat : un ticket pour l’Afrique», disponible dès le lundi 20 mars, un voyage au cœur de la vie de l’artiste peintre new-yorkais, qui remit les Noirs-Américains au centre de ses toiles et de l’Histoire, et qui se passionna pour la terre de leurs ancêtres, l’Afrique. Au fil d’une enquête rétrospective de Paris à Abidjan, en passant par New York, ce podcast plonge dans les méandres de la part africaine de ce peintre, et donne la parole, entre autres, aux artistes africains marqués par son travail. Une série en 5 épisodes écrite et racontée par Vladimir Cagnolari, et réalisé par Adel Ittel El Madani.
