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«Pékin Express» est de retour pour une 9ème saison à partir du mercredi 3 avril sur M6. Quelles contraintes de production avez-vous rencontrées ?
Stéphane ROTENBERG
Chaque année, nous devons faire face à des contraintes de production plus ou moins importantes. La 9ème saison de «Pékin Express» (Studio 89/Label Aventure Production) a été tournée aux Caraïbes et nous avons traversé Cuba, le Mexique, le Sud des États-Unis pour arriver à Miami. Cela fait plusieurs années que nous réclamions – auprès des autorités cubaines – de pouvoir tourner dans leur pays. Il nous était en effet interdit de faire entrer des caméras chez les Cubains. Finalement, le feu vert a été donné !
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Dans la lignée de «Pékin Express», D8 a lancé «Amazing Race». Quel regard critique portez-vous sur le programme ?
Stéphane ROTENBERG
Pour une chaîne majeure – ce que D8 souhaite devenir – il est important d’avoir un programme d’aventure. Il me semble d’ailleurs que la chaîne s’accroche au concept d’«Amazing Race» même si elle n’a pas été satisfaite des audiences. Après, difficile de savoir pourquoi le programme n’a pas rencontré son public. Le côté «humain» manquait peut-être un peu ? A contrario, depuis l’origine de «Pékin Express», nous véhiculons un sens du contact. Il y a parfois quelques tensions et engueulades avec les candidats, voire avec l’équipe de production, mais généralement, cela se termine bien.
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M6 est souvent critiquée pour ses Prime Time à rallonge («Top Chef», «Pékin Express»). Quel est votre sentiment vis-à-vis de la logique de programmation de la chaîne ?
Stéphane ROTENBERG
C’est un grand débat, y compris au sein de la chaîne ! Cette année, la durée de «Pékin Express» a été raccourcie pour parvenir à une longueur de Prime Time plus classique. En ce qui concerne «Top Chef», le fait que le Prime dure plus longtemps que la moyenne, cela permet aux téléspectateurs de rejoindre le programme en 2ème partie de soirée. C’est un choix stratégique de la chaîne !
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En tant que producteur TV, travaillez-vous sur des projets avancés ?
Stéphane ROTENBERG
Après avoir longtemps été producteur pour le groupe Lagardère, je suis aujourd’hui à mon compte. Ma société de production Montagne Rouge travaille notamment pour le Groupe M6 qui m’emploie, mais aussi pour d’autres chaînes. Nous développons des documentaires et des émissions musicales pour W9 («Hit Talent», «E-Classement»,…), mais aussi des documentaires pour NRJ12 avec «Tellement Vrai». Nous avons aujourd’hui une trentaine de collaborateurs dans l’entreprise. En revanche, il est très compliqué – en tant que petite société de production – d’accéder à des formats. Ces derniers sont l’affaire de Shine, Endemol, Banijay et d’autres grands groupes internationaux.
