Un trentenaire de Besançon condamné à 2 ans de prison ferme pour l’incendie d’antennes-relais dans le Jura

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Un trentenaire de Besançon a été condamné mercredi à Nancy à quatre ans de prison dont deux ans ferme pour avoir brûlé deux antennes-relais dans le Jura en avril 2020, selon parquet de la Juridiction Interrégionale Spécialisée (Jirs). Le tribunal a prononcé une peine d’emprisonnement de 4 années, dont deux ans ferme, qui comprend la révocation d’un sursis de six mois prononcé en 2019 pour de précédents faits de dégradations commis en 2013, a indiqué le vice-procureur de la Jirs de Nancy Vincent Legaut, confirmant une information de l’Est Républicain. M. Legaut avait requis une peine de trois ans de prison dont la moitié ferme et la révocation du sursis contre cet opposant à la 5G et aux portables. Conformément aux réquisitions, Boris Niel a été maintenu en détention. Lors d’une audience sans public et sans l’avocate de la défense, le trentenaire a déclaré avoir brûlé ces deux antennes-relais sur le mont Poupet, dans le Jura, «pour des raisons politiques par rapport à la 5G et au désastre écologique», a rapporté l’Est républicain qui a assisté au procès. Son ADN avait été découvert sur le bouchon d’un récipient au pied des antennes incendiées. Des incendies répétés d’antennes-relais avaient eu lieu en France au printemps 2020. En juillet, deux hommes opposés au déploiement de la 5G pour des raisons environnementales avaient déjà été condamnés à 3 et 4 ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Lons-le-Saunier pour avoir incendié une antenne-relais dans le Jura.