Les syndicats de NRJ Group ont appelé vendredi les journalistes du réseau régional des radios du groupe (NRJ, Nostalgie et Chérie FM) à une grève pendant quatre jours, du 29 juin au 2 juillet, pour des revendications sur les retraites, le travail de nuit et les droits d’auteur. Il s’agit de la deuxième grève de l’histoire du groupe dirigé par Jean-Paul Baudecroux, a précisé Yoan Lefebvre, du SNJ-CGT. Contactée, la direction s’est déclarée «très surprise» par cet appel. «Je ne comprends pas ce choix alors que le dialogue a toujours été maintenu et que des réunions de négociations ont lieu très régulièrement», a commenté Yves Taïeb, directeur gestion opérationnelle du pôle radio.Dans un communiqué, les syndicats de journalistes CGT, FO et SNJ appellent à une grève de quatre jours «pour faire aboutir leurs demandes» concernant les négociations sur la rémunération du travail de nuit, les droits d’auteur et les retraites.
Cet appel concerne les 120 journalistes des réseaux régionaux du groupe – et non le siège parisien -, à savoir les radios Nostalgie, Chérie FM et NRJ, à dominante musicale. «Nous avons consulté les journalistes, dont une bonne moitié est prête à suivre le mouvement», a précisé le délégué syndical. Les syndicats reprochent au groupe de ne pas payer les heures majorées liées au travail de nuit, et dénoncent un préjudice subi par les journalistes sur leurs cotisations retraites.