Le syndicat SNJ-CGT a estimé mercredi que le rachat du Parisien-Aujourd’hui en France par Serge Dassault, sénateur UMP et propriétaire du «Figaro», constituerait une «nouvelle et dramatique concentration de titres de la presse écrite au profit des amis» de Nicolas Sarkozy.
En dehors de Serge Dassault, d’autres candidats sont en lice pour racheter le titre, notamment Vincent Bolloré et le fonds Fondations Capital. Pour le SNJ-CGT, «tout laisse supposer aujourd’hui que le sénateur UMP Serge Dassault, proche de Nicolas Sarkozy est l’un candidat les plus en vue au rachat de ce titre». «L’industriel dont les affaires sont étroitement liées aux commandes de l’Etat est déjà propriétaire du «Figaro», qu’il a soin de transformer en bréviaire de la Sarkozie», juge le syndicat dans un communiqué. «Le rachat du «Parisien Libéré» va constituer une nouvelle et dramatique concentration des titres de la presse écrite au profit des amis du président de la République et une grave atteinte à la liberté des journalistes», ajoute le SNJ-CGT.
Le syndicat FO du «Parisien-Aujourd’hui» s’était également inquiété d’un rachat éventuel par Serge Dassault, ainsi que des politiques (PS, Villepiniste).
