Vente de DA : les plateformes de VOD, une opportunité croissante

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A l’heure où se développent Netflix ou Hulu, les plateformes de vidéo à la demande constituent une opportunité croissante pour vendre dessins animés, séries ou documentaires français à l’étranger, dans un marché qui est en train de se structurer. «Les nouveaux médias commencent à représenter des relais de croissance assez intéressants», souligne Mathieu Béjot, délégué général de TV France International (TVFI), association des exportateurs de programmes français.  Selon une étude annuelle de TVFI et du Centre national du cinéma (CNC), les revenus issus des ventes aux nouveaux médias à l’étranger ont progressé en 2012 pour représenter 2% des recettes des exportations, contre 1% en 2011. Si ce niveau reste modeste, ces ventes commencent à représenter une part non négligeable du c.a. de certains distributeurs. La vidéo à la demande à l’acte (VOD), plébiscitée notamment par Apple, et la vidéo à la demande par abonnement (SVOD), adoptée par le géant Netflix, «représentent aujourd’hui quasiment 20% de notre c.a. annuel», explique ainsi Jérôme Alby, DGA de Mediatoon Distribution (groupe Media participation), qui commercialise les droits de séries animées comme «Tintin», «Lucky Luke» ou «Garfield». «On s’est positionné de manière très forte, en allant conclure de gros accords avec les acheteurs clés du marché, comme iTunes et Netflix», poursuit-il. Certaines zones sont particulièrement propices pour les ventes aux plateformes: les marchés matures tels que les Etats-Unis, le Canada ou la Grande-Bretagne, ou encore des pays comme la Russie ou le Brésil, où de nombreux sites se sont lancés.