ARTE : «Planète Méditerranée», la nouvelle expédition de Laurent Ballesta en tournage du 1er au 28 juillet 2019

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ARTE annonce le tournage du 1er au 28 juillet 2019 du documentaire de Gil Kebaili, «Planète Méditerranée» (1h30/ ARTE France, Les Gens Bien Productions, Andromède Océanologie), la nouvelle expédition de Laurent Ballesta.

Cet été, le biologiste et photographe sous-marin Laurent Ballesta repart en expédition entre Marseille et Monaco pour vivre avec son équipe de trois plongeurs une expérience inédite : habiter pendant un mois dans une station bathyale – en référence à la zone bathyale qui désigne en océanologie les grandes profondeurs (+200 m), juste avant la zone abyssale -, un caisson pressurisé de 5m2, afin d’explorer sans limites la zone des 100 mètres et révéler les fonds luxuriants et encore méconnus de la Méditerranée.

Véritable défi inédit et sportif, «Planète Méditerranée» fera, comme les précédentes expéditions de Laurent Ballesta, l’objet d’un documentaire diffusé en 2020 sur ARTE.

Après avoir plongé avec le cœlacanthe en Afrique du Sud (Gombessa I), étudié la reproduction des mérous en Polynésie Française (Gombessa II), les eaux profondes de l’Antarctique (Gombessa III), les chasses de requins gris en Polynésie Française (Gombessa IV), Laurent Ballesta mènera en juillet 2019 cette nouvelle grande expédition en Méditerranée (Gombessa V). Difficiles d’accès les fonds marins et les récifs coralligènes de la Méditerranée sont mal connus des biologistes et pourtant ils sont devenus des refuges pour la biodiversité. L’expédition «Planète Méditerranée» permettra aux plongeurs de les découvrir sans limite de temps et de mettre en place des protocoles scientifiques, supervisés par une équipe de chercheurs de différentes disciplines et nationalités: cartographies, analyses des écosystèmes, recherches d’espèces rares, études des niveaux de pollution en Méditerranée… 

L’expédition ouvre également de nouvelles perspectives pour l’archéologie. Les plongeurs vont explorer quelques épaves et y exécuter des travaux simples que ni hommes ni robots n’ont pu réaliser jusqu’à présent. Les enjeux de l’expédition sont aussi physiologiques : les 4 plongeurs vont rester 28 jours dans la station bathyale, à une pression 13 fois supérieure à la pression habituelle. Cette expérience n’a jamais été étudiée dans des situations réelles et opérationnelles.

L’expédition est également une promesse d’images exceptionnelles. Avant tout photographe marin, Laurent Ballesta en profitera pour réaliser des clichés inédits des fonds marins et restituer pour la première fois l’intégralité des récifs en modélisation 3D, grâce à l’utilisation de la photogrammétrie sous-marine.