CNC : forte progression des entrées et des recettes des films d’animation en 2010

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A l’occasion du Festival international du film d’animation d’Annecy, le CNC a réalisé pour la 3ème année consécutive une étude sur le marché de l’animation. Cette étude dresse une analyse de la production et de la diffusion (salles de cinéma, tv, vidéo, VàD, télévision de rattrapage et exportations) des œuvres d’animation, qu’elles soient cinématographiques ou audiovisuelles. Il ressort de cette étude le constat d’une forte progression des entrées et des recettes des films d’animation en 2010. En effet, en 2010, 24 films inédits d’animation font l’objet d’une exploitation en salles dont 11 films sont disponibles en 3D numérique. L’année 2010 apparait comme l’année où la 3D prend une place à part entière dans l’offre de films d’animation. En 2010, la fréquentation des films d’animation progresse de 5% pour atteindre son plus haut niveau depuis plus de 10 ans avec 30,24 millions d’entrées. A noter également que les longs métrages d’animation bénéficient d’une large exposition en salles. En 2010, un film d’animation inédit bénéficie d’une combinaison moyenne de sortie de 373 copies, contre 135 copies pour l’ensemble des films. Les longs métrages d’animation représentent 4,2% des films inédits de 2010 et concentrent 16,5% des entrées et 17% des recettes de ces films. En 2010, les chaînes hertziennes historiques (TF1, France 2, France 3, Canal+, France 5 et M6) diffusent 4 005 heures de programmes d’animation. Le matin s’affirme de plus en plus comme la principale tranche de diffusion de l’animation à la tv. En 2010, 60% de l’offre totale d’animation diffusée sur les chaînes historiques est proposée entre 5h00 et 8h30 (57,8 % en 2009). Signalons aussi que l’offre d’animation française est majoritaire et se renforce. Elle représente 45,8 % du volume total d’animation diffusée sur les chaînes hertziennes historiques en 2010. L’animation américaine constitue 30,4% de l’offre et devance l’offre d’origine européenne non française (14,3%) et les programmes d’autres nationalités (9,5%), principalement australiens, canadiens et japonais.