Pour la 1ère fois, les chaînes gratuites du Groupe M6 sont présentes au Sunny Side of the Doc. L’occasion pour média+ d’évoquer l’importance du genre documentaire avec Jonathan CURIEL, Directeur général adjoint des programmes M6, W9 et 6ter en charge des magazines et documentaires.
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Que représente le genre documentaire au sein du Groupe M6 ?
Jonathan CURIEL
En complément de son offre historique de magazines, les chaînes du Groupe M6 ont pour ambition de développer des documentaires tout au long de l’année, que ce soit en première partie ou en deuxième partie de soirée. Les thématiques recherchées sont très éclectiques en première partie de soirée sur M6. L’objectif que nous poursuivons est que cette offre documentaire renouvelée soit suffisamment événementielle, puissante, différente et originale afin de rassembler un large public. La notion d’événement, accompagnée d’une communication importante créant une attente forte, est fondamentale pour que le documentaire puisse trouver sa place et avoir une résonance.
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Avec la présence du Groupe M6 au Sunny Side of the Doc, comment évolue votre budget alloué au genre documentaire ?
Jonathan CURIEL
Concernant le genre documentaire, nous avons des engagements dans notre convention avec 12 documentaires inédits par an sur M6. Notre présence au Sunny Side of the Doc confirme notre volonté de soutenir ce genre et marque notre engagement. Le Groupe M6 est un média qui s’engage. Nous avons donc en préparation des documentaires à impact.
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Quels sont les thèmes recherchés ?
Jonathan CURIEL
Grandes enquêtes, tendances de sociétés lourdes, thématiques transversales avec une profondeur historique, accès exclusifs à des personnalités avec des révélations: nous sommes engagés dans une politique volontariste de développement de notre offre, avec une prime donnée au temps long qui nous parait essentielle dans la société actuelle. De nombreux projets ambitieux sont en cours de production ou en développement autour de l’agriculture, de l’écologie, de l’alimentation, de l’éducation, de l’histoire, des violences faites aux femmes…
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Documentaire toujours, quels sont vos prochains temps forts ?
Jonathan CURIEL
Prochainement, nous proposerons de nouveaux documentaires sur notre antenne. Notons par exemple «Nos Restaurants» (90’ – Program33), ou «Un silence si bruyant» (100’ – Haut et court doc). Avec ce dernier, les réalisatrices veulent marquer les esprits, réaliser un documentaire fort qui donne la parole aux victimes d’inceste. La thématique de la scolarité sera présente sur notre antenne avec «Au cœur du collège, un an à Jean Vilar» (6 x 52’ – ITV), ou encore «Les années collège» (90’ – Nova Prod). Ce documentaire exceptionnel a été tourné pendant 4 ans au sein d’un même établissement, et présentera le passage entre l’enfance et l’adolescence. Nous travaillons aussi avec la société de production de Karine Le Marchand, Potiche Prod, qui nous proposera notamment «Familles paysans: 100 ans d’histoire» et «Les nouveaux comportements des amoureux». Enfin, notons aussi la préparation d’un documentaire évasion avec Philippe Etchebest, produit par Bonne Pioche. Nous célébrerons aussi les 100 ans de Disney avec le documentaire «Disney et la France» (90’ – C. Productions). Ces quelques exemples montrent bien notre stratégie forte en matière de documentaire.
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Quel est le positionnement du Groupe M6 ?
Jonathan CURIEL
C’est un point que nous avons mis en avant au Sunny Side of the Doc auprès des professionnels : nous rassemblons un public large. Nous parlons à toute la France, dans sa diversité. L’âge moyen est de 49 ans et notre audience se compose à 58% de femmes. Nous touchons aussi bien les CSP+ que les CSP- et que les inactifs.
