Les «Gérard de la politique» décernés à une vingtaine de personnalités

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Les 1ers «Gérard de la politique», prix destinés à récompenser «le pire de la politique», ont été décernés mardi soir sur Paris Première, ont annoncé les organisateurs, créateurs des «Gérard de la Télévision» et des «Gérard du Cinéma» dans la même veine potache. Nicolas Sarkozy remporte le «Gérard de la petite phrase qui les suivra jusqu’à la tombe» avec son célèbre «Casse toi pauv’ con». Il était opposé entre autres dans cette catégorie à Valéry Giscard d’Estaing (pour son «Au revoir!»). Eric Besson obtient le «Gérard de la personnalité politique géographiquement contrariée», et Dominique de Villepin celui auquel «la Vierge Marie est apparue» pour l’appeler à se présenter en 2012, mais qui malgré son ardeur au combat «va se manger un vieux 0,4% dans la face». Frédéric Lefebvre obtient 2 Gérard: celui du «simplet dont on frémit à la pensée qu’il ait des responsabilités» et le «Gérard du ministre qui lèche le plus les bottes de son président» (pour sa phrase: «Nicolas Sarkozy a un tort, c’est qu’il a raison trop tôt»). Si les membres du gouvernement ou ceux qui y sont passés en prennent particulièrement pour leur grade, la gauche n’est pas totalement épargnée. Jack Lang remporte ainsi le «Gérard du vieux machin fabriqué sous Mitterrand qui n’a plus aucune chance de rien mais qui s’accroche quand même, au lieu d’aller pêcher la crevette avec Jospin sur l’Ile de Ré».