Luc Besson, réalisateur de film français le mieux payé en 2017

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Luc Besson a été le réalisateur de film français le mieux payé en 2017, malgré les résultats mitigés de son «Valerian», devant Dany Boon pour «Raid dingue», selon une étude du site spécialisé Cinéfinances.info publiée lundi. Luc Besson a touché 4,44 millions d’euros pour le film de science-fiction «Valerian et la cité des mille planètes» (4 millions d’entrées en France), dont 2,22 millions de salaire et 2,22 millions d’euros de minimum garanti sur droits d’auteur, pour un budget avoisinant les 200 millions d’euros, précise le site internet. Le patron de la société de production et de distribution de cinéma EuropaCorp, en difficulté financière suite à la performance moins bonne qu’attendu à l’international de son blockbuster, devance Dany Boon. Ce dernier a engrangé en tout 3,5 millions d’euros pour la comédie «Raid dingue», qui a réalisé 4,6 millions d’entrées en France. L’acteur, réalisateur et scénariste avait été le cinéaste le mieux payé en 2014 pour «Supercondriaque». En troisième position arrive l’acteur et réalisateur Guillaume Canet avec 2,5 millions d’euros pour sa comédie «Rock’n Roll». Ils sont suivis par le réalisateur canadien Christian Duguay pour «Un sac de billes» (1,262 million d’euros de rémunération), Alain Chabat pour «Santa et Cie» (1,259 million), Olivier Marchal pour «Carbone» (un million), Mélanie Laurent, seule femme réalisatrice dans le top 10 pour «Plonger» (935.000 euros), Eric Toledano et Olivier Nakache pour «Le sens de la fête» (612.000 euros), Yvan Attal pour «Le brio» (600.000 euros) et Thomas Langmann et Frédéric Auburtin pour «Stars 80 la suite» (500.000 euros). «La moyenne des rémunérations passe de 136.000 à 192.000 euros», précise le communiqué de Cinéfinances.info et «les écarts de rémunération s’accroissent».
En 2016, les cinéastes les mieux payés avaient été Jacques Cluzaud et Jacques Perrin pour «Les saisons» (1,096 million). Cinéfinances.info est un site spécialisé qui publie le budget de financement des films français et se base sur des informations déposées auprès des Registres du cinéma et de l’audiovisuel (RCA).