M. THEURIAU (416 Prod) : « Notre ligne éditoriale est simple : explorer les sujets peu traités dans les médias »

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À la tête de sa société 416 Prod, l’ex-animatrice revient une fois de plus sur le devant de la scène avec des documentaires engagés et des fictions. L’occasion pour média+ de rencontrer Mélissa THEURIAU, productrice et fondatrice de 416 Prod.

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Au sein de 416 Prod, quels sont vos projets en cours ?

Mélissa THEURIAU

Nous avons de nombreux projets. Le 25 novembre, un documentaire sur les violences conjugales sera proposé sur M6. Tous les ans, j’essaye de produire un documentaire sur ce fléau. J’ai aussi un documentaire pour France 2, et un autre sur France 5 qui traite de la PMA. Je n’ai pas encore les dates de diffusion pour ces deux dernières. Encore une fois, j’aime travailler sur les angles nouveaux. Pour le documentaire sur la PMA, je me suis concentré sur les enfants et les adolescents. Cela n’a jamais été fait. J’espère qu’un tel documentaire fera changer les lignes. Enfin, un documentaire sur «Jamel Debbouze» arrive sur M6 prochainement. Ce dernier s’intitulera «Dans la tête de Jamel Debbouze». Le format est intéressant, je souhaite en faire d’autres de ce genre.

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Au sein de 416 Prod, quelle est votre ligne éditoriale ?

Mélissa THEURIAU

Notre ligne éditoriale est simple : explorer les sujets peu traités dans les médias. Je ne suis pas dans une économie de volume fort, ce n’est pas ma façon de travailler. J’aime ce côté artisanal qui existe au sein de ma société. J’ai la chance et le luxe de pouvoir travailler pour beaucoup de chaînes et c’est une vraie force. Je peux innover et proposer différentes écritures suivant les films et les lignes éditoriales.

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Souhaitez-vous travailler avec les plateformes numériques ?

Mélissa THEURIAU

Nous discutons déjà ensemble. Je suis en contact avec des plateformes comme Netflix ou Amazon. Quoi qu’il en soit, j’ai une ligne éditoriale que je souhaite tenir. L’idée d’une collection documentaire sur la manière dont travaille un artiste peut, je pense, rentrer dans la ligne éditoriale d’une plateforme numérique. Le travail à mener est le même qu’avec les chaînes de télévision.

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Vous travaillez sur de nombreux documentaires sociétaux. Souhaitez-vous vous tournez vers la fiction ?

Mélissa THEURIAU

C’est bientôt le cas. Je travaille sur un projet qui est en cours de pré-production et qui sera de la fiction. Je veux continuer à élargir notre panorama de projet et de production. La fiction est donc évidemment une piste très intéressante. Cependant, je n’oublie pas notre ligne éditoriale : évoquer les oubliées de la société, à l’instar de «Rencontre avec mon agresseur», diffusé le 4 juin dernier (307.000 curieux, soit 1,4% de pda, ndlr).