Prix Bayeux des reporters de guerre : ouverture de la 19eme édition

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Le 19e prix Bayeux-Calvados de correspondants de guerre s’est ouvert lundi pour sept jours, avec pour thématique phare, la Syrie, où se multiplient les actes de violence contre les journalistes syriens, y compris les professionnels des médias officiels. «Comment informer lorsque le journaliste est menacé de mort?» c’est l’une des questions qui sera abordée vendredi lors d’une soirée débat intitulée «Syrie, Zone interdite», animée par Jean-Marc Four de France Culture. Selon Reporters Sans Frontières (RSF) au moins dix journalistes professionnels et 21 «citoyens-journalistes» ont été tués en Syrie depuis le début de la révolte en mars 2011. Mi août RSF, partenaire du Prix, avait fait part de sa «vive préoccupation quant à la multiplication des actes de violence perpétrés contre les journalistes syriens, y compris les professionnels des médias officiels ou pro-régime». Une exposition dans les rues de Bayeux «Syrie, un peuple sacrifié» combine le travail de Rodrigo Abd (AP), Mani (indépendant) et Alessio Romenzi (Corbis). Et Damas sera également évoqué lors d’une table ronde AFP organisée vendredi après-midi sur le thème «Blog, tweet…journalistes à l’heure des réseaux sociaux». Elle sera présentée par Marlow Hood responsable anglophone des blogs à l’AFP. La guerre de Bosnie est également l’un des grands thèmes de cette 19e édition avec la projection mardi du film d’Angelina Jolie «Au pays du sang et du miel», suivie d’un débat avec Rémy Ourdan, correspondant du Monde pendant le siège de Sarajevo.