Revue d’innovations présentées au show de la tech

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Des exosquelettes qui donnent une force surhumaine, un moteur qui fait de l’électro et des jeux d’enfants pour coder comme les grands: revue d’innovations présentées au salon annuel des technologies de grande consommation de Las Vegas, qui se termine vendredi.

– Bouchées de vidéos : «Nous allons vous donner des grandes histoires en petits morceaux» a déclaré Jeffrey Katzenberg, le fondateur de Quibi, sur une scène du CES mercredi. Le nouveau service de streaming, prévu pour avril, entend secouer l’industrie des contenus vidéo pour les plateformes ou la télévision avec des programmes originaux de 10’. Ils seront spécialement conçus pour les smartphones, en utilisant des fonctionnalités comme la géolocalisation, le moment de la journée et les transitions du vertical à l’horizontal. L’idée est d’attirer un public jeune, sans cesse en mouvement avec des vidéos à regarder en faisant la queue, par exemple. Jeffrey Katzenberg a assuré que tous les contenus (comédies, documentaires, sports, infos…) seraient originaux et produits par les «plus grands noms d’Hollywood». Le cofondateur de DreamWorks SKG, longtemps haut-placé chez Disney, a été inspiré par «The Da Vinci Code» de Dan Brown, un livre avec 100 chapitres d’environ 5 pages chaque.  

– Moteur musical : «Et maintenant vous savez que le moteur fonctionne», s’est exclamé Giorgio Moroder juste après que la foule ait entendu pour la 1ère fois le son qu’il a composé pour les moteurs électriques de FPTIndustrial. L’entreprise italienne a noué une alliance inattendue avec ce compositeur connu notamment pour avoir remporté deux fois l’Oscar de la meilleure chanson originale (pour What A Feeling dans «Flashdance» et Take My Breath Away dans «Top Gun»). Giorgio a créé Preludio, une bande-son de 3-4’’, de type électro, qui s’enclenchera quand le conducteur allumera un moteur électrique de la marque. «Nous sommes dans une phase de transition entre les moteurs à essence ou diesel et les moteurs électriques silencieux, qui peuvent être déconcertants.Désormais il y aura un bruit familier au démarrage», a expliqué Philip Scarth, directeur de l’antenne du groupe à Arbon (Suisse).

– Coder c’est jouer : Dans le jeu «Mochi» (dessert japonais à base de riz gluant), les enfants trouveront tous les éléments nécessaires à la construction d’un charriot robotique en bois pour peluche. Ils devront ensuite reconstruire les aventures du nounours, telles que décrites dans un livre, en «programmant» des parcours pour le charriot via des pièces à insérer sur un tableau de bord, aussi en bois (par exemple : deux chiffres rouges suivis d’un éléphant bleu pour activer telle direction)  L’idée est de leur apprendre à coder sans regarder un écran. «Ma fille de 3 ans et moi-même avons eu cette idée», a expliqué Mihran Vardanyan, directrice de la technologie chez Creativity Box, dont la devise est «Encouragez l’innovateur en herbe».

– En un tour de magie : Les apprentis codeurs de tous âges sont aussi invités à entrer dans le «monde magique du code» de Disney. Le programme «The Disney Codeillusions», récemment lancé aux Etats-Unis, se base sur des personnages populaires des dessins animés du groupe. «Par exemple, avec «Frozen», vous pouvez apprendre à créer la neige magique d’Elsa», explique Satoshi Miyagawa, le directeur de Life is Tech USA. «Chez Zootopia, vous créez un site web pour recruter de nouveaux officiers de police». Les cours en ligne sont conçus pour les enfants, mais Life is Tech s’est rendu compte que de nombreux adultes intéressés par le code appréciaient cette façon ludique d’apprendre les bases. Ludique mais pas donnée: le programme coûte 1.900 dollars.