T. JURGENSEN (Fun Radio) : « L’idée est d’être 50% latino, 50% électro d’ici l’été »

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A partir d’aujourd’hui, lundi 22 février, Fun Radio entame une campagne de communication revendiquant un repositionnement latino à travers un nouveau spot publicitaire. L’occasion de nous entretenir avec Tristan JURGENSEN, Directeur général de Fun Radio & RTL2.  

Fun Radio se repositionne progressivement sur le son latino. Qu’est-ce qui a conduit à ce choix ? 

Ce repositionnement musical a été entamé durant l’été 2020, et il n’est pas terminé. L’idée est d’être 50% latino, 50% électro d’ici la prochaine période estivale. Comme beaucoup de stations, nous pensons qu’il est important de bouger les lignes et ne pas rester figé sans tenir compte de la situation un peu exceptionnelle que l’on vit, et de la modification profonde des usages et de nos habitudes. Je ne sais pas si on écoutera le média radio de la même façon à la sortie de cette crise sanitaire. Voilà pourquoi, nous repositionnons et relançons Fun Radio depuis juillet-août, avec notamment l’arrivée d’une nouvelle équipe à la direction des programmes. Nous avons ajouté une composante latine au format musical historique de Fun Radio. En matière de communication grand public, nous mettons en place dès le lundi 22 février, sur les chaînes du Groupe M6 pendant une quinzaine de jours, le premier spot publicitaire de Fun Radio, reprenant en fond musical le dernier titre à consonance latino de Black Eyed Peas avec Shakira. A cet effet, nous voulons asseoir notre positionnement qui représente cet état d’esprit positif revendiqué depuis toujours par la station. 

Cela signifie que le «son dancefloor» ne sera pas totalement écarté de Fun radio ? 

Pas du tout ! La qualification et les mots avaient juste vieillis, pas la composante du format. D’ailleurs, on ne parle plus de «son dancefloor», dans la mesure où les clubs sont fermés depuis longtemps, et risquent de l’être encore un peu. De plus, dans cette qualification, il y avait un côté très festif, un peu difficile à assumer dans une période de crise sanitaire. En revanche, la composante musicale que l’on appelait à l’époque «dance», «house», et aujourd’hui «électro», demeure l’un des piliers de la station, mélangé à un second pilier plus soleil, plus latin mais aussi plus féminin. Fun Radio se fixe l’ambition d’être pionnière pour faire découvrir aux auditeurs français ce style musical. Toute une galaxie d’artistes s’y sont lancés avec succès.

La structure de grille de Fun Radio a-t-elle vocation à évoluer par la même occasion ? 

Nous sommes en perpétuel mouvement. Cette année, nous avons lancé des innovations-programmes. La grille n’est pas la même depuis septembre. Premier changement, nous démarrons plus tôt que tout le monde, de 5h à 6h avec un pré-morning avec Samih en direct. S’enchaîne «Bruno dans la Radio» de 6h à 9h. Puis, de 9h à 11h, l’installation du «Vacher Time» pour tenir compte des nouveaux usages de la consommation de la radio. Les auditeurs se lèvent un peu plus tard, construisent leur journée un peu différemment avec le télétravail. Les chiffres d’audience sont là pour nous prouver que nous avions raison d’investir le 9h-11h avec du contenu éditorial en matinée. 

Et sur le reste de la journée ?  Nous avons mis en place «Le Studio Fun Radio» entre 16h et 19h, une émission d’accueil musicale pour porter bien haut les couleurs du nouveau format musical de la station. Autre évolution, le rajout à «Lovin’ Fun» d’une heure d’antenne 100% filles de 21h à 22h, animée par Alice qui a donné son numéro personnel à tous les auditeurs pour interagir avec elle, notamment sur WhatsApp. C’est une façon un peu différente de faire de la libre antenne. Au final, nous conservons notre stratégie de radio incarnée avec de vrais temps forts avec en parallèle, une évolution du format musical. Pour info, nous sommes la seule radio à proposer quotidiennement 2h de musique mixée avec des sets aussi bien électro que latino, avec «Le Before» (19h-21h).