Temps de parole gauche/droite: le PS doit voir le CSA

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Le 1er secrétaire par intérim du Parti socialiste, Harlem Désir et le député PS Patrick Bloche, rencontreront le 8 septembre le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) à propos de la répartition des temps de parole entre la droite et la gauche après la primaire. «Nous voulons voir si une fois la primaire terminée, le candidat désigné aura encore du temps de parole», a dit M. Bloche, résumant une inquiétude qui commence à poindre au sein du PS avant les votes des 9 et 16 octobre. Le temps de parole médiatique (radio, télévision) se répartit à 50/50 entre l’opposition et le «bloc» majorité/gouvernement/président pour ses propos relevant du débat national, selon un principe adopté par le CSA en juillet 2009. «Ce principe de pluralisme s’apprécie sur le trimestre pour les journaux télévisés et les bulletins d’information et sur le semestre pour les magazines et les autres émissions du programme», précise le CSA.
Autre député PS, Didier Mathus redoute «qu’avec l’exposition médiatique très forte pour la primaire, au lendemain de la désignation de notre candidat, ce dernier soit invisible pendant deux ou trois mois». De ce fait, le PS veut demander au CSA de maintenir au 1er décembre, comme en 2006, la date d’ouverture de la campagne électorale, ce qui lui permettrait de remettre les compteurs à zéro au plus vite.