Centre France La Montagne prévoit la suppression de 230 emplois

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Le groupe de presse Centre France La Montagne a annoncé mardi un vaste plan de restructuration stratégique qui prévoit la suppression de 230 emplois pour réaliser une économie annuelle de fonctionnement de 16 millions d’euros. 

Faisant le constat d’un «déclin inéluctable car structurel» du volume de ses ventes papier et de la baisse corrélative de ses recettes pub, le groupe, qui détient 8 quotidiens et une douzaine d’hebdomadaires, veut se réorienter sur le numérique et diversifier son offre, grâce à un investissement de 15 millions d’euros. Une mutation qui pourrait créer à terme 60 nouveaux emplois, selon un communiqué de la direction. Selon un porte-parole du SNJ, le nombre des suppressions d’emplois atteint 300 en y incluant la cession déjà programmée de l’imprimerie de labeur Fusium (environ 50 emplois dans le Puy-de-Dôme) et l’arrêt des activités de 3 autres entreprises de presse employant une vingtaine de personnes à Limoges (SNLP), Chartres (InterHebdo) et Clermont-Ferrand (télévision locale iC1). «C’est un chiffre plus important que celui auquel nous nous attendions», a souligné le syndicaliste, qui tablait sur 200 suppressions d’emplois au total. La rédaction de l’un des titres du groupe, «Le Berry Républicain», s’est mise en grève à l’annonce du plan. A La Montagne, une AG était organisée mardi. «Il est urgentissime qu’on prenne des décisions pour changer l’orientation et trouver des nouvelles offres rédactionnelles», a déclaré Michel Habouzit, DG du groupe.