Cinéma africain: les prix spéciaux du Fespaco de Ouagadougou

258

Le 27ème Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), a décerné vendredi soir une quinzaine de prix spéciaux, avant le palmarès officiel samedi soir. Avec «Walabok, comment va la jeunesse?», la Sénégalaise Fatoumata Kane a remporté le 1er prix de la meilleure série TV, tandis que la Gabonaise Samantha Biffot obtient le 2ème prix avec «Mami wata: le mystère d’Iveza». «La meilleure série africaine a été une surprise pour le jury. On a été unanimes parce que c’est une série très singulière qui mélange documentaire et fiction, tournée pendant des années», a déclaré le président du jury «Series TV et films d’animation», Frédéric Lavigne. Dans la catégorie films d’animation, «Akplokplobito», un film de la Togolaise Ingrid Agbo sur la stigmatisation des femmes, a obtenu le 1er prix. Le 2ème a été décerné à «La vallée de Dinkan», du Guinéen Mohamed Kaba. Avec 3 prix spéciaux, dont celui de la meilleure femme cinéaste de l’Afrique de l’Ouest, pour son film documentaire «Zinder» qui traite de la violence des gangs dans les quartiers ostracisés de sa ville natale, la réalisatrice nigérienne Aïcha Macky à été fortement applaudie. «Ces prix constituent un encouragement, une reconnaissance, une validation du travail bien fait», a réagi Aicha Macky, expliquant avoir mis 8 ans pour ce «tournage assez difficile». «Les trois lascars», de Boubacar Diallo, seul film burkinabé en compétition officielle dans la catégorie long métrage, a obtenu l’un des prix spéciaux les plus convoités, celui de l’intégration de la Communauté économique de développement de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Dans la section court métrage, le prix Thomas Sankara, attribué par la Gilde africaine des réalisateurs et producteurs, a récompensé «Tuk-Tuk» de l’Egyptien Mohamed Kheidr, qui décroche également le prix de la chance de la Loterie nationale du Burkina Faso.