Conflit Presstalis: la SPQN dénonce l’attitude des salariés

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Les patrons de journaux, réunis au sein du Syndicat de la Presse quotidienne nationale (SPQN), ont dénoncé mardi l’attitude des salariés de Presstalis en qualifiant la situation d’»inédite» et d’une «gravité exceptionnelle». «La prise en otages des quotidiens ne résout rien, bien au contraire», estiment-ils. Le Syndicat général du livre et de la communication écrite CGT (SGLCE CGT) a appelé à cesser le travail mardi dans le but d’empêcher la sortie des quotidiens nationaux mercredi afin de peser sur les négociations du plan de restructuration de Presstalis qui prévoit notamment la suppression de 1.250 postes sur 2.500 salariés. «Avec la menace du Syndicat SGLCE CGT du Livre de bloquer totalement cette nuit la distribution de tous les quotidiens et des seuls quotidiens payants-, le conflit au sein de la société Presstalis prend aujourdhui une dimension inédite et dune gravité exceptionnelle», selon un communiqué du syndicat patronal. Le blocage annoncé «met en cause la viabilité économique de la société Presstalis, fait peser un risque insoutenable sur les 30.000 marchands de journaux répartis sur le territoire. Il fragilise considérablement les sociétés de presse qui subissent des pertes de recettes récurrentes», estime le SPQN.