Le P.-D.G. de France Télévisions, Patrick de Carolis, a affirmé mardi lors de son audition au sénat que le groupe public serait proche de l’équilibre en 2009, grâce notamment à la «qualité» des programmes et à la politique de gestion du groupe en pleine transformation.
«Nous sommes en avance sur le plan d’affaires 2009-2012», le volet financier du contrat d’objectifs et de moyens avec l’Etat, qui prévoit un équilibre budgétaire opérationnel en 2011 et un équilibre net en 2012, a plaidé le patron de France Télévisions. «Nous flirterons avec l’équilibre sans doute dès cette année. Nous aurons une année extrêmement difficile en 2010, mais nous essayerons de progresser et de faire en sorte que l’équilibre opérationnel de 2011 soit au rendez-vous», a-t-il détaillé devant la commission des Finances et de la Culture du Sénat.
Le montant des «synergies» découlant de la transformation du groupe en entreprise unique doit s’élever à 360 millions d’euros sur quatre ans. «La réforme se déroule dans un climat studieux et respectueux», a assuré le patron du groupe de 11 000 salariés.
Interrogé par les sénateurs sur le surplus publicitaire, M. de Carolis a indiqué que l’»Etat souhaitait prélever la totalité» des 105 millions d’euros engrangés par le groupe public privé de publicité après 20 heures. «Je souhaitais consacrer toute cette somme à la diminution de notre dette», a-t-il fait savoir.
Il a finalement «obtenu que les 70 millions initialement prévus puissent être conservés par le groupe de façon à réduire (le) déficit (-135 millions d’euros)». L’enveloppe allouée par l’Etat pour compenser le manque à gagner publicitaire sera de 415 millions d’euros au lieu des 450 millions prévus.