Orange présente la 3ème édition de l’Observatoire des usages du digital en partenariat avec OpinionWay

293

Crée en 2018 par Orange et OpinionWay, l’Observatoire délivre sa troisième édition pour fournir un retour sur les usages du digital en 2021. Cette année, l’Observatoire a eu pour objectif de mesurer l’évolution des comportements numériques, l’impact de la crise sanitaire sur les pratiques et étudier le sujet de la maturité digitale. Avec près de 17.000 personnes interrogées entre le 7 mai et le 15 octobre 2021, l’enquête s’étend sur 13 pays au total, dont 11 pays dans lesquels Orange est présent. Elle présente les principaux avantages et freins de l’utilisation du numérique, ainsi que la perception de l’impact du digital sur l’environnement et la société. Il en ressort que 82% des Français sont aujourd’hui des utilisateurs du digital, derrière la Corée du Sud et le Royaume-Uni (93%) ; que dans l’ensemble des pays interrogés, 30% des répondants estiment que la protection des données est un enjeu majeur ; que 59% des répondants pensent que le numérique a un impact positif pour l’environnement; et enfin qu’en Europe, seulement 28% des répondants estiment que le numérique a un impact négatif sur l’environnement. Sans surprise, à la suite de la crise sanitaire de 2020/2021, assortie de périodes de confinements, le maintien des liens sociaux se place en tête du Top 3 des avantages du numérique avec 31% au global, suivi par l’ouverture sur le monde (27%) et la simplification de la vie (26%). Néanmoins quelques spécificités se démarquent : en Europe seulement, le gain de temps arrive en 3éme position (30%) en lieu et place de l’ouverture sur le monde, qui arrive bien plus loin dans le classement (19%), contrairement au reste des zones étudiées. Ces principaux avantages, qui ont pu pousser à une augmentation des usages, engendrent également des préoccupations qui peuvent parfois freiner l’utilisation du numérique. En effet, la protection des données se place en tête pour tous les pays interrogés : la peur du piratage des données personnelles et le manque de confiance dans le numérique en général accompagnent les usages des répondants dans quasiment tous les pays. Suivent ensuite, à la deuxième et troisième place des réponses très différentes par zone géographique : le risque de dépendance et la désocialisation (24%) et le prix (21%) pour l’Europe, la qualité médiocre ou peu fiable du réseau (23%) et les risques pour la santé (21%) pour l’Afrique du Nord et la perte de temps en Corée du Sud (23%). L’enquête s’est penchée également sur la perception de l’impact du numérique sur l’environnement, avec des résultats positifs qui l’emportent significativement dans tous les pays (59% au global). Toutefois le pourcentage négatif est à prendre en considération, notamment en Europe (28%). Sur le volet sociétal, l’impact positif du digital est tout autant important. Les résultats font état d’une forme de reconnaissance de ce rôle : les services numériques contribuent à aider au développement de la solidarité (66% des répondants), de l’économie locale (73% des répondants) et de la protection de l’environnement (71% des répondants). Concernant les réseaux sociaux, les craintes s’élèvent à 56% d’Européens ayant peur du piratage de leur compte sur les réseaux sociaux, pourcentage qui monte jusqu’à 66% au Moyen Orient. Ainsi l’étude présente qu’en matière de sécurité, la maturité et les usages jouent un rôle important pour ce qui est des craintes vis-à-vis du digital : en effet plus les utilisateurs sont matures et moins ils ont de craintes. Il en résulte que pour les usagers qui ne se sentent pas assez protégés lorsqu’ils utilisent les médias sociaux, ils sont 67% au sein du profil d’usagers les moins avancés «Low users», tandis que cette déclaration tombe à 28% pour les plus avancés («Advanced users»).