Les jeudi 27, vendredi 28 et samedi 29 septembre 2007 se déroulera à la BNF et au cinéma MK2 Bibliothèque à Paris, le premier Festival Européen 4 écrans (cinéma, télévision, Internet et mobile) axées sur les faits réels de société contemporains. Pour Hervé Chabalier, le Festival Européen 4 écrans se veut une manifestation citoyenne qui concourt à une plus grande connaissance de l’image et à la découverte de ce que l’Europe fait de mieux et de plus inventif sur les différents supports.
média+ : Quelle est l’originalité du Festival Européen 4 écrans ?
Hervé Chabalier : La première originalité tient dans la rencontre des personnes qui fabriquent et réfléchissent l’image au niveau européen. Et deuxièmement, le Festival ne s’adresse pas à toutes les images mais à celles qui ont du sens, aux images comme outils d’intelligence et de connaissance de notre temps, qui ont donc une efficacité immédiate. C’est un Festival axé exclusivement sur des préoccupations contemporaines.
média+ : Comment est née l’idée et quels sont les objectifs de ce Festival ?
Hervé Chabalier : Je pense que dans la vie on a qu’une grande idée que l’on décline de mille manières. J’ai crée et je dirige l’agence CAPA et c’est cette idée de l’image que j’ai toujours eu, celle au service du citoyen et de la connaissance que j’ai voulu adapter dans ce Festival. Nous avons deux principaux objectifs, celui de promouvoir, d‘une part, les créateurs européens qui ont un regard engagé sur le monde actuel et, d’autre part, de faire connaître les formes émergentes de programmes audiovisuels liées à l’évolution des technologies et au développement de nouveaux supports de diffusion.
média+ : Quel est le budget de cette manifestation ?
Hervé Chabalier : Cela m’embête un peu d’en parler car nous n’avons pas récolté, à l’heure actuelle, l’ensemble des fonds, mais pour ce genre de Festival, il faut compter un coût entre 800 000 et 1,5 millions d’euro, en espérant, bien sûr, être dans la fourchette haute.
média+ : Quelques mots sur la compétition ?
Hervé Chabalier : Il s’agit comme son nom l’indique d’une compétition sur 4 écrans, chacun d’eux montrant son savoir-faire. Il y aura une compétition sur le net qui proposera à un jury d’internautes des programmes courts de reportages et de fictions du réel réalisés par des internautes et aussi une compétition sur le Mobile qui sera ouverte, en priorité aux étudiants en journalisme qui deviendront, le temps du Festival, des «phone reporters». Le cinéma sera également présent grâce à une projection et un débat sur les implications de la révolution numérique dans la production et la diffusion de longs métrages. Et enfin, la compétition la plus importante concerne la télévision et sera diffusée dans 3 salles du MK2 Bibliothèque avec 15 programmes en compétition sur 4 catégories différentes: le documentaire de faits de société, le grand reportage d’actualité, le docu-fiction ou docu-drama et la fiction du réelle. La meilleure œuvre pour chaque écran se verra récompenser d’un Ecran d’Or.
média+ : Quel avenir envisagez-vous pour le Festival ?
Hervé Chabalier : Le meilleur je l’espère, nous avons l’ambitieux projet de faire de la ville de Paris le lieu de concentration des talents européens qui se penchent sur cette problématique de l’image. Et puis mon souhait est d’atteindre dans cinq ans deux objectifs, celui de créer un institut européen de réflexion, de recherche et de création autour de l’image du réelle et de créer un marché européen des programmes où se rencontreraient les producteurs et les acheteurs et dont le Festival serait la vitrine.
