Laurence Ferrari, qui prendra les rênes du journal télévisé de 20h00 de TF1 à la rentrée, dit avoir été recrutée par la Une pour son franc-parler, dans un entretien à l’hebdomadaire «Elle» à paraître aujourd’hui. Interrogée sur les rumeurs d’une intervention du président de la République en sa faveur pour la présentation du JT, Laurence Ferrari répond: «Quand j’ai quitté TF1, c’était soi-disant que j’avais hérissé le pouvoir. Et aujourd’hui, on dit que j’y reviens grâce à lui… C’est vraiment comique!». En octobre 2005, Laurence Ferrari, avait qualifié sur TF1 le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy de «candidat à l’élection présidentielle», alors qu’il ne s’était pas encore déclaré. «Je crois avoir donné sur Canal+ la preuve de ma liberté de ton. Elle sera au rendez-vous à la rentrée sur TF1», a assuré la journaliste à «Elle». C’est «exactement» pour ce franc-parler «que l’on m’a recrutée». Pour redresser l’audience du journal de TF1, qui souffre, comme l’ensemble de la chaîne, de la montée en puissance de la TNT et d’Internet, Laurence Ferrari va «(s’)appuyer sur les 250 journalistes de cette rédaction». «J’ai envie de faire avec eux cette nouvelle formule du journal. Un travail collectif. J’ai des idées à aller chercher chez les jeunes reporters comme chez les plus aguerris», ajoute la journaliste, qui remplacera Patrick Poivre d’Arvor, resté à ce poste 21 ans.