Piratage informatique: la Chine rejette toute accusation

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La Chine a de nouveau rejeté catégoriquement mercredi le rapport d’une société de sécurité américaine qui accuse l’armée chinoise de piratages informatiques visant des entreprises de presse, des sociétés privées et des agences gouvernementales aux Etats-Unis. Les affirmations de la société Mandiant, – l’un des conseils du gouvernement américain en matière de sécurité informatique -, sont «infondées», a assuré Geng Yansheng, porte-parole du ministère chinois de la Défense, dans un communiqué. «Les cyberattaques sont par nature transnationales, anonymes et trompeuses, il y a beaucoup d’incertitudes sur leur origine», a-t-il soutenu. «S’appuyer sur des adresses IP d’ordinateurs pour conclure que ces attaques viennent de Chine dénote une ignorance des règles techniques de base», a également affirmé le ministère chinois. «Tout le monde sait bien que tous les jours des adresses IP sont subtilisées pour mener des attaques de piratage», a-t-il ajouté. Mandiant avait accusé cette semaine l’armée chinoise de contrôler des centaines voire des milliers de hackers parmi les plus virulents du monde, après avoir mené des centaines d’enquêtes sur le sujet au cours des 3 dernières années. Le rapport de 74 pages de Mandiant s’est concentré sur un groupe, du nom de «APT1», acronyme de «Advanced Persistent Threat», qui aurait volé d’énormes quantités d’informations et ciblé des infrastructures aussi importantes que les activités énergétiques américaines.