Vingt-six ans après la création d’NRJ, e-NRJ lance NRJ STORY, nouvelle web radio dédiée aux années 80 et 90. Celle-ci émettra 24h/24h sur www.nrj.fr. A cette occasion, tous les animateurs emblématiques de la radio des années 80 reprennent l’antenne. Côté musique, les internautes redécouvriront tous les titres phares des années 80 et 90, sans oublier les jingles qui ont fait le succès de la radio. Rencontre avec Yves Malbrancke, directeur des programmes musicaux et de la marque NRJ, qui explique comment est né ce concept.
média + : Comment est née cette nouvelle webradio dédiée aux années 80 et 90 ?
Philippe Gault : C’est un croisement d’idées. Cela faisait plusieurs mois que j’avais cette idée en tête. J’en ai notamment parlé à Mitsou, un ancien animateur d’NRJ dans les années 80, qui, lui aussi avait cette même idée. C’est en quelque sorte une idée collégiale. Tout le monde y avait pensé. Lorsque nous avons soumis l’idée aux anciens animateurs, tout le monde a trouvé cette initiative géniale. A cette époque, NRJ était la radio libre la plus grosse, et les animateurs étaient de véritables stars. Quant à la musique, il y a eu beaucoup de hits ces années-là, ça a marqué les gens et on ne s’en est jamais lassé. Mitsou est devenu le chef de projet d’NRJ Story. Nous nous sommes fait trois promesses, à savoir la musique, mais ça ne fait pas tout, deuxièmement l’univers jingles de l’époque et enfin, les animateurs de l’époque.
média + : Que peuvent retrouver les internautes sur NRJ Story ?
Philippe Gault : La webradio émet 24h/24h. Les animateurs interviennent tous les jours, et les émissions sont enregistrées à l’avance. Il y a actuellement huit animateurs de l’époque, comme Mitsou, Marc Scalia ou encore Alexandre Debanne et Dominique Duforest, qui animent différentes émissions entre six heures du matin et minuit. Ce sont des tranches d’accompagnement de la programmation musicale faite des plus gros hits d’NRJ. Nous n’avons pas de cible spécifique. Des premiers échos que nous avons, les internautes sont à la fois des personnes concernées par cette période, et des plus jeunes qui ne la connaissent pas et ont envie de la découvrir. A l’avenir, nous souhaitons étoffer la base musicale de la radio, qui, pour l’heure, est de mille titres. Nous voulons également l’étoffer en terme d’interventions et de jingles et proposer des choses spéciales à l’occasion d’évènements particuliers.
média + : Le groupe NRJ créé régulièrement de nouvelles web radio, cela signifie-t-il que la radio est en danger ?
Philippe Gault : Non pas du tout! La webradio est un outil complémentaire de la radio. Aujourd’hui, on ne peut pas nier cet outil. Grâce à Internet, on peut écouter des radios du monde entier. Mais cela est bien loin d’annoncer la mort de la radio. Ça ne peut pas lui nuire, c’est au contraire complémentaire et non concurrentiel, ni à NRJ, ni même à Nostalgie. On ouvre en moyenne une nouvelle webradio tous les deux mois, mais nous ne raisonnons pas en terme d’audience, on travaille sur le concept. La webradio permet d’avoir moins de contraintes car il n’y a pas de publicité, on est ainsi plus libre. L’arrivée prochaine de la radio numérique permet à la webradio de prendre position. Elle permet également d’offrir aux internautes des prestations différentes de la radio. Nous allons d’ailleurs très prochainement faire gagner des places pour assister au concert des Rolling Stones.