«99% de nos problèmes sont derrière nous», assure le président du groupe diversifié Vivendi Jean-Bernard Levy, dans un entretien que publie mardi le quotidien économique «Wall Street Journal».
M. Levy qui préside aux destinées de Vivendi depuis 2005, souligne que la restructuration engagée depuis cette date a permis de redresser la rentabilité des diverses composantes du groupe. Le groupe doit désormais rechercher en son sein les synergies nécessaires à son développement. «Le monde des réseaux de télécommunications et du contenu sont en train de fusionner. Et nous sommes au milieu», a-t-il relevé. Vivendi contrôle la chaîne de télévision à péage Canal+, les opérateurs de télécommunications SFR, Maroc Telecom et GVT (Brésil), l’éditeur musical Universal Music et le spécialiste du jeu vidéo Activision Blizzard. «Je pense que nous pouvons désormais pousser l’efficacité et l’innovation en nous disant: «pourquoi ne pas travailler ensemble ?», a-t-il noté. Les marchés s’attendent à ce que le groupe règle prochainement les deux derniers gros dossiers hérités de l’ère Messier: le contentieux avec Deutsche Telekom autour du contrôle de l’opérateur polonais PTC et la reprise de la participation minoritaire de Vodafone dans SFR. En outre, l’impact financier d’une procédure ouverte contre le groupe aux Etats-Unis sera limité en raison d’une récente décision de Justice.