Entretien avec Noël CARLES, Directeur en charge de la Formule 1 sur TF1

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La prochaine saison de la Formule 1 débute le 18 mars avec le Grand Prix d’Australie. Quel dispositif installez-vous cette saison autour de ce sport ?
Noël CARLES
Le dispositif mis en place cette saison autour de la Formule 1 repose sur plusieurs rendez-vous. Sur TF1, nous programmons «F1 la Une : les Qualifs», un programme court (’1’30’’) qui récapitule, chaque samedi à 19h50, les résultats des essais qualificatifs, déterminants pour la course du dimanche. Justement, dimanche, le magazine «Automoto» animé par Denis Brogniart et Marion Jollès consacre une page à la F1, tout comme les journaux de 13H et 20H. Nous enchainons ensuite de 13h15 à 13h50 avec notre magazine «F1 à la Une», qui précède le Grand Prix.
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L’an passé, Nonce Paolini, P.-D.G. de TF1, avait déclaré trouver les Grands Prix «de moins en moins passionnants». Qu’en sera-t-il cette saison ?
Noël CARLES
Avec l’arrivée de trois pilotes français qui intègrent les écuries, cela devrait changer la donne. Romain Grosjean et Jean-Eric Vergne devraient notamment attirer l’attention des téléspectateurs. Espérons qu’ils obtiennent des résultats assez rapidement.
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TF1 dépense chaque année une quarantaine de millions d’euros dans la Formule 1. Considérez-vous l’audience de la F1 suffisamment convenable comparé à ce qui est investi ?
Noël CARLES
Ce n’est pas à moi de répondre à cette question. Je peux juste vous dire que sur TF1, les Grands Prix d’Europe rassemblent en moyenne 2,9 millions de téléspectateurs et 3,2 millions pour «F1 à la Une». Sur les Grands Prix en 2011, en moyenne 2 téléspectateurs sur 3 sont des hommes (public masculin à 64%) et 50 % des fidèles (hommes et femmes) sont âgés de moins de 50 ans.
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La chaîne TF1 sera candidate pour les droits de retransmission de la F1 à partir de 2013. En tant que producteur, pensez-vous que c’est un sport suffisamment fédérateur ?
Noël CARLES
A chaque fois qu’il y a de la Formule 1 sur TF1, nous sommes sûrs d’être leader sur la case. C’est la preuve que c’est un sport qui fédère. Cette année, nous couvrirons d’ailleurs 20 Grands Prix. Depuis 2004, l’année où j’ai commencé à produire et diriger les équipes sur la F1, nous avons assuré 160 Grands Prix et nous n’avons jamais eu un seul problème technique, ni de son, ni d’image, et ce que l’on soit en Inde, au Brésil, au Canada… Je tire ainsi un grand coup de chapeau à toute l’équipe technique et éditoriale.