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HD1 enregistre une croissance soutenue de son audience. Comment analysez-vous ce démarrage ?
Fabrice MOLLIER
HD1 tient sa promesse de chaîne qui raconte des histoires. Concentrés sur les fictions et le cinéma, nous avons évité le côté mini-généraliste. Leader depuis février des six nouvelles chaînes TNT, HD1 enregistre aujourd’hui une moyenne de 130.000 téléspectateurs en Prime Time, selon les chiffres de Médiamétrie. A tite d’exemple, le 5 mars dernier, nous avons enregistré 1,1% de pda, en journée, au niveau national. Il s’agit d’un score analogue à ce que peuvent réaliser certaines chaînes TNT qui existent depuis 2005. En matière de ciblages, nous conservons une politique plutôt féminine en journée, ce qui correspond au public présent devant l’écran. En soirée, notre positionnement reste mixte à tendance CSP+.
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Quelle est la cartographie des programmes les plus fédérateurs sur HD1 ?
Fabrice MOLLIER
La fiction et le cinéma sont des bons «drivers» d’audience. Sur les inédits, nous pouvons attirer entre 200.000 et 300.000 téléspectateurs. Du côté de la fiction française, «Alice Nevers» permet d’atteindre jusqu’à 300.000 fidèles. Enfin, «36 quais des Orfèvres» nous a permis de réunir 435.000 téléspectateurs, un record parmi les six nouvelles chaînes de la TNT. Dernièrement, nous avons commandé une étude d’image. Nous avons appris que HD1 atteignait 53% de notoriété, trois mois après son lancement. D’ailleurs, 74% des téléspectateurs (ayant accès aux six chaînes) jugent que la chaîne propose des programmes de «bonne qualité».
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Quelle est la 2ème étape de votre développement ? Lancer des créations originales ?
Fabrice MOLLIER
Il est temps que HD1 développe ses propres marques. C’est pourquoi nous mettons en production deux programmes courts : «Ma meuf» (Calt – 60X3’) et «Tu veux ou tu veux pas ?» (TF1 Production – 70X3’). Pour ces deux projets, le budget dévolu est de 3.000€ la minute. Nous devrions les diffuser quotidiennement en Access, à partir du printemps, ce qui permettra de renforcer et d’affirmer notre identité de chaîne.
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Série quotidienne, sitcoms, fictions du réel… quels sont les chantiers à venir ?
Fabrice MOLLIER
Le chantier du feuilleton quotidien débutera au 2nd semestre 2013, pour une diffusion dans deux ans. C’est un investissement financier et marketing très important et donc risqué. Nous prendrons bien soin de définir nos besoins. Début 2014, nous initierons le développement de sitcoms de 26’, puis de fictions du réel. Investir dans la fiction unitaire de Prime Time n’est pas une priorité pour le moment. A contrario, nous souhaitons mettre en avant des rendez-vous et créer ainsi une récurrence quotidienne ou hebdomadaire autour de nos programmes.
