Le Syndicat des Producteurs Indépendants (SPI) a salué hier dans un communiqué de presse la décision de la ministre de la culture et de la communication de ne pas se rendre à l’inauguration de la Fondation Google.
«Si cette Fondation est une première étape de l’entreprise Google en faveur du monde de la culture, elle ne saurait se substituer à un engagement pérenne en faveur de la production et de la diffusion d’oeuvres françaises et européennes que nous appelons de nos vœux et qui reste à mettre en œuvre dans les prochains mois», estime le Syndicat. Le lancement du Lab de l’Institut culturel de Google mardi a tourné à la cacophonie gouvernementale, avec la défection-surprise de la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, remplacée au pied levé par Fleur Pellerin. David Kessler, conseiller culture et médias du président de la République François Hollande, était également présent. Pour le SPI, le monde de la création cinématographique et audiovisuelle est entre autres en attente depuis de nombreuses années de mesures fortes, pédagogiques et incitatives de lutte contre le piratage, mais aussi de la territorialisation règlementaire et fiscale de l’ensemble des plateformes agissant sur le territoire français.
