France TV : les audiences de France 2 et de son JT dopées par les JO

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Les JO de Sotchi ont dopé l’audience de France 2 et France 3, en particulier celle de la tranche 18-20 heures de France 2 dont l’audience a plus que doublé, passant à 3,8 millions contre 1,5 million avant les JO , indiquent lundi des chiffres de Médiamétrie. Le JT de France 2 en a largement profité, puisqu’il a gagné 600.000 téléspectateurs: il a été regardé en moyenne par 5,4 millions de personnes chaque jour pendant les deux semaines des JO contre 4,8 millions en moyenne le mois précédent. Le 7 février, jour de la cérémonie d’ouverture, le JT présenté par Laurent Delahousse a même exceptionnellement battu celui de TF1, avec 6,2 millions de téléspectateurs, soit 24,8% de pda. Ce rebond met en relief l’audience décevante de la tranche 18-20 heures de la chaîne juste avant les JO, marquée par le démarrage poussif de la nouvelle émission de Laurent Ruquier «L’Emission pour tous», dont l’audience a plafonné à 8%, alors que France 2 vise les 10%. Laurent Ruquier a averti lundi que s’il n’atteignait pas les 10% de pda fin juin, il arrêterait son émission, mais qu’il «gardait espoir» d’y parvenir.  Globalement France 2 et France 3, qui ont largement diffusé la compétition toute la journée, ont gagné respectivement 400.000 et 200.000 téléspectateurs quotidiens : l’audience moyenne de France 2 pendant les deux semaines des JO a bondi à 1,7 million de personnes ( 17,3%) par jour contre 1,3 million (13,9%) pendant le mois précédant les JO. Pour France 3, l’audience moyenne a atteint 1,1 million (11,1% de l’audience) pendant les Jeux contre 907.000 (9,5%) le mois précédent. Un point noir pour les chaînes publiques, les critiques sur des commentaires grivois de Philippe Candeloro sur les patineuses, qui feront l’objet d’un examen par le CSA. Interviewé sur RTL, l’ancien patineur, s’est défendu en acusant ses détracteurs d’être «un peu coincés de la fesse». «Sur 10 heures de direct, deux phrases ont été retenues», a-t-il plaidé. «Cela fait des années que je parle comme ça. Si je me prends une condamnation c’est qu’on est tombé très bas», a-t-il lancé. Répondant aux accusations de sexisme, il a répondu:  «Je ne savais pas ce que voulait dire ce mot il y a quelques jours». L’association Osez le féminisme a souligné que l’ancien patineur «n’aurait pas apprécié qu’un commentateur parle de ses jambes, de ses fesses ou de ses pieds et d’un anaconda qui viendrait le titiller», allusion à une remarque de Philippe Candeloro sur une patineuse.