Le PDG du groupe de médias NRJ Jean-Paul Baudecroux estime que son entreprise devrait contenir cette année les pertes de ses activités dans la Tv à «une vingtaine de millions d’euros», après un 1er semestre difficile. «Les pertes sont plus importantes que prévu au 1er semestre», reconnaît M. Baudecroux dans un entretien au journal «Le Figaro» de lundi. «Mais je suis confiant, sur l’ensemble de l’année, que nous devrions contenir les pertes de la télévision à moins d’une vingtaine de millions d’euros», estime le responsable. «Quand on lance une chaîne comme Chérie 25, il y a toujours des frais. Le lancement est arrivé à un mauvais moment avec une récession économique et une guerre des prix entre M6 et TF1. Il est aussi vrai que sur le 1er semestre, nous avons connu une grave difficulté avec la «Star Ac» qui nous a coûté 4 millions», analyse Jean-Yves Baudecroux. Le groupe NRJ, propriétaire des radios NRJ, Chérie FM et Nostalgie mais également des chaînes de télévision NRJ 12 et Chérie 25, a connu au 1er semestre une croissance soutenue avec un c.a. en hausse de 12,6% à 211,3 millions d’euros. L’activité télévision représente un c.a. de près de 42 millions d’euros. Evoquant NRJ 12, il revient sur la suppression de l’émission de Jean-Marc Morandini, qui «n’était pas très en phase avec le reste des programmes» et «sera «remplacée par une série en attendant de mettre un programme que nous produirons». «Toutes les radios du groupe sont en croissance (…)». «Au total le groupe NRJ est écouté chaque jour par 12,6 millions d’auditeurs», détaille-t-il. Interrogé sur la possible ouverture du marché de la pub télé à de nouveaux secteurs, M. Baudecroux se déclare «pour cette évolution pour le cinéma et l’édition mais contre en ce qui concerne la grande distribution, car cela risquerait de mettre à mal les équilibres économiques de la radio». Enfin, il déclare être «résolument contre» l’amendement de la loi audiovisuelle qui autoriserait certaines chaînes payantes à passer en gratuit.
