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La série «Dr House» s’est arrêtée en 2012. Quelles leçons tirez-vous de ce programme?
Katie JACOBS
Je suis profondément fière d’avoir produit cette série. A Hollywood, le travail n’est jamais garanti sur la durée. Du coup, je suis satisfaite de la longévité de «Dr House» qui a réuni pendant 8 saisons, jusqu’à 82 millions de téléspectateurs dans le monde. Je ne pensais pas que la série pouvait conquérir aussi rapidement les autres territoires. D’ailleurs, on ne sait jamais si le public va adhérer à un show tv. De plus, je suis heureuse d’avoir pu explorer toutes les profondeurs du personnage incarné par Hugh Laurie. Si nous devions tirer une leçon, ce serait qu’il faut garder à l’esprit que le public n’est jamais acquis. C’est pourquoi nous devons être constamment en relation avec les téléspectateurs et en prendre soin.
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Pour «Dr House», vous avez été présente du pitch à la création, du succès à l’arrêt de la série. Que retenez-vous de la relation diffuseur/producteur ?
Katie JACOBS
Les chaînes de télévision sont mes patrons et nous devons les satisfaire. Pour caricaturer notre rapport, plus les audiences étaient bonnes, plus les diffuseurs étaient contents ! Nous entretenions de très bonnes relations avec les dirigeants de la chaîne et notamment avec le directeur marketing. Main dans la main, nous avons travaillé ensemble sur la promotion de la série. Lorsque «Dr House» a commencé à cartonner, la chaîne nous a donné davantage de liberté artistique pour explorer de nouvelles histoires.
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Huit saisons, est-ce une durée de vie satisfaisante pour une série telle que «Dr House»?
Katie JACOBS
Évidemment, huit saisons c’est très long. Cela représente plus de 170 épisodes. Lorsque nous produisions la série, des fictions telles que «Mad Men» ou «Breaking Bad» commençaient à être populaires, mais ces dernières ne fabriquaient que 13 épisodes par an, contre 24 pour nous. Si la chaîne nous avait commandé une 9ème saison de «Dr House», j’aurais évidemment accepté de la produire, à condition de pouvoir explorer une autre facette du personnage.
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Avez-vous imaginé un spin-off ou un retour du «Dr House» dans 10 ans ? Est-ce une probabilité ?
Katie JACOBS
Oui, évidemment tout est imaginable, d’un retour de la série à la mise en production d’un film. Mais pour l’instant, je me consacre à autre chose. Actuellement, je produis pour Sony un film sur le monde de la musique adapté d’un livre. De plus, je développe une série télévisée axée sur le thème de la rédemption et de l’espoir. Enfin, il est clair que «Dr House» a été une carte de visite incroyable en tant que productrice pour démarcher les diffuseurs et développer rapidement d’autres projets.
