Le groupe d’édition et de presse italien Mondadori est revenu dans le vert au premier trimestre grâce à ses mesures de restructuration et à une amélioration du marché publicitaire, a-t-il annoncé mardi dans un communiqué. Le groupe, contrôlé par la holding Fininvest du chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi et présidé par sa fille Marina Berlusconi, a enregistré un bénéfice net de 2,4 millions d’euros contre une perte nette de 1,8 million d’euros un an plus tôt. Le résultat brut d’exploitation (Ebitda) a bondi de son côté de 49,3% à 21,2 millions d’euros tandis que le chiffre d’affaires a reculé de 2,8% à 344,7 millions d’euros. «La situation des marchés de référence de Mondadori au premier trimestre apparaît améliorée par rapport à la fin 2009. En particulier, les investissements publicitaires ont montré des signes de décélération de la tendance négative et même dans certains secteurs une inversion de tendance», souligne le groupe.
Mondadori a également bénéficié sur la période des effets du plan de restructuration lancé fin 2009 en Italie. Cette restructuration, qui passe par un plan de préretraite et par des non-remplacements de départs en retraite, doit permettre une réduction des effectifs de 21% d’ici la fin de 2011 dans la Péninsule, ce qui correspond à environ 600 suppressions de postes, avait annoncé le groupe en novembre. A la fin du mois de mars, le groupe employait 3.618 personnes, soit 132 personnes de moins que fin 2009. Au niveau du chiffre d’affaires, dans le détail, les ventes de la division Livres ont reculé de 10% à 80,1 millions d’euros, celles de la division revues en France se sont repliées de 3% à 81,1 millions tandis que celles des revues en Italie sont restées quasi stables (-0,7%) à 123,4 millions.
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