Le président américain Joe Biden vante les investissements dans l’industrie high-tech, à moins de deux semaines des élections de mi-mandat

392

Le président américain Joe Biden se rend dans l’Etat de New York jeudi pour vanter les gigantesques investissements dans l’industrie des semi-conducteurs, afin de tenter de convaincre les Américains que l’économie est sur la bonne voie à moins de deux semaines des élections de mi-mandat.

Alors que son camp démocrate est donné perdant à la Chambre des représentants par les derniers sondages, M. Biden part pour Syracuse avec en étendard la nouvelle que les Etats-Unis ont renoué avec la croissance au troisième trimestre, repoussant pour l’instant les craintes d’une récession.

Il va y célébrer la promesse du géant technologique américain Micron d’investir jusqu’à 100 milliards de dollars sur plus de 20 ans dans la construction de la plus grande usine de semi-conducteurs aux Etats-Unis.

Le projet s’inscrit dans la stratégie du groupe d’augmenter la production de composants électroniques aux Etats-Unis. Le gouvernement Biden a fait une priorité de la relocalisation des industries technologiques et de l’investissement dans le pays, et le président espère convaincre une partie des électeurs que les efforts de son administration sont en train de porter leurs fruits. «Pendant des années, des régions comme le centre de New York et le Midwest industriel ont été vidées à mesure que des emplois manufacturiers étaient délocalisés à l’étranger. Cette administration est en train de changer cela», a dit la Maison Blanche dans un communiqué.

Mais avec une inflation qui a atteint des niveaux record, une préoccupation majeure pour l’électorat, les démocrates doivent faire face aux coups de boutoir de leurs rivaux républicains sur le sujet.

Signe de leurs difficultés, le bastion démocrate de New York est le théâtre d’une course qui se resserre entre la gouverneure Kathy Hochul (qui sera au côté de M. Biden à Syracuse) et son rival républicain Lee Zeldin.

Joe Biden fait donc campagne en tentant de dépeindre le camp d’en face comme étant prêt à réduire les dépenses sociales pour les plus défavorisés.

«Le président va prononcer un discours qui opposera sa vision de l’économie à celle des républicains du Congrès, qui veulent augmenter les coûts pour les travailleurs», selon la Maison Blanche.