«Sex Box», la téléréalité qui fait polémique aux USA

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Le sexe sur scène et devant les caméras, ou presque, de la télé- réalité pour résoudre les problèmes conjugaux: c’est la cure proposée par l’émission «Sex Box», avec chambre à coucher sur le plateau, qui a démarré aux Etats-Unis, à la fureur des associations familiales. «On vous envoie dans la boîte à sexe!», lance avec un grand sourire l’un des animateurs-thérapeutes. Et de souhaiter «bonne chance et amusez- vous bien!» au jeune couple qui se prépare à entrer dans la «boîte à sexe» consommer leur passion, ou plutôt son absence. Car «Sex Box» qui entamait vendredi sa troisième semaine (sur neuf prévues) sur la chaîne du câble WE, affiche un «concept de réalité de thérapie extrême», selon les mots de cette filiale d’AMC, pour aider les couples en difficulté. Le principe, qui vient d’une émission britannique du même nom sur Channel Four, est simple.

Un couple, dûment choisi et présenté à l’avance dans son cadre naturel, monte sur la scène de l’émission et fait face, devant un public, à trois sexologues. Après quelques questions et les inévitables moments d’émotions diverses, les thérapeutes proposent au couple d’entrer faire l’amour dans la «boîte». Quand ils sortent – en pyjama – de la grande cabine bleue à néons «sans caméras et insonorisée» qui trône sur le plateau, ils en discutent. Car c’est «scientifique», explique à Jarric, 24 ans, et son épouse Taylor, 23 ans, le Dr Chris Donaghue, l’un des trois thérapeutes. Pour cause d’hormone ocytocine, les esprits sont, après l’amour, «plus vulnérables et plus honnêtes».