Surcoût des licences 4G: Besson refute les accusations de Bouygues

428

Le ministre de l’Industrie Eric Besson réfute la pertinence des arguments de Bouygues Telecom qui a décidé de contester devant le Conseil d’Etat une disposition qui fera supporter aux opérateurs le surcoût lié aux brouillages causés par les futurs téléphones portables 4G. «Les brouillages concernent une partie infime des cas», a réagi le ministre, cité dans le «Figaro» de lundi, en contestant l’argument de Bouygues Telecom qui affirme qu’ils pourraient concerner jusqu’à 20% des foyers, soit potentiellement un million de réclamations. Selon M. Besson, «les risques de brouillages concernent essentiellement un lot de fréquences 4G sur les quatre lots possibles. Bouygues pourra se porter candidat sur tous les autres lots s’il estime que les risques sont trop importants». L’opérateur télécoms a saisi la haute juridiction administrative pour lui demander de se prononcer sur un article rajouté in extremis au projet d’ordonnance transposant dans la loi française les directives du Parlement européen pour le «paquet télécom». Cette disposition obligerait les opérateurs télécoms achetant les fréquences 4G à prendre les mesures nécessaires pour traiter ces interférences, et donc à en supporter le coût.