La Britannique Hannah John-Kamen incarne Ghost, la nouvelle super-méchante des films Marvel

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A 28 ans, la Britannique Hannah John-Kamen affichait déjà un CV à faire pâlir d’envie le tout-Hollywood:
elle a joué avec Steven Spielberg dans «Ready Player One» et dans les séries télé cultes «Game of
Thrones» ou «Black Mirror». A l’affiche de «Ant-Man et la Guêpe», elle incarne Ghost, la nouvelle super-
méchante des films Marvel, et s’apprête à entrer dans la galaxie des méga-stars planétaires.

Ce film qui arrive sur les écrans vendredi en Amérique du Nord et le 18 juillet en France est la suite d’un
premier opus sur l’homme-fourmi sorti en 2015, et le premier long métrage de l’univers cinématique de
Marvel (MCU) à faire figurer une femme dans son titre. Avec Paul Rudd et Evangeline Lilly dans les rôles
principaux, c’est aussi le second film de MCU avec une femme campant un personnage de méchant, après
Cate Blanchett dans «Thor: Ragnarok» (2017). Ghost est une anarchiste anti-capitaliste qui acquiert une
puissance malfaisante après un accident de laboratoire qui rend ses cellules intangibles. Dans les BD de
Marvel, c’est un homme.

L’actrice britannique se dit honorée de lui avoir donné vie à l’écran… et de lui avoir fait changer de sexe. La
brune aux yeux de jade, également vue dans «Star Wars: Le réveil de la Force» et dans «Tomb Raider»,
explique qu’elle ne voulait pas faire de Ghost une méchante traditionnelle concevant des plans pour
conquérir la planète: «Je ne pense pas qu’on se réveille un matin et qu’on se dise «ha! ha! ha! Je vais
dominer le monde! Ca a l’air marrant!»», fait-elle valoir. L’ancienne danseuse insiste sur le fait que Ghost
est persuadée d’être dans le vrai, et elle a voulu que les spectateurs puissent la comprendre, et presque
éprouver de l’empathie pour elle. «J’ai approché son personnage en me disant «c’est elle qui a raison, et
tous les autres peuvent aller se faire voir»», raconte-t-elle.

Fille d’un docteur nigérian en médecine légale et d’une ex-mannequin norvégienne qui a grandi dans le
nord-est de l’Angleterre, elle incarnait dans «Ready Player One» le personnage de F’Nale Zandor,
meneuse d’un gang sinistre de fans de jeux vidéos. Elle se pince encore quand elle pense à sa
collaboration avec Steven Spielberg.

«C’est indescriptible le sentiment quand on a fini une prise et qu’il est content et lance «ça c’est du
cinéma!»», se souvient-elle. Elle raconte s’être beaucoup amusée avec le légendaire cinéaste: «On
entonnait «Chantons sous la pluie»» entre les prises, confie-t-elle, assurant que le metteur en scène a
«une très belle voix» et une joie de vivre qui rend ses plateaux de tournage «comme un terrain de jeu où
on va s’amuser».