Google est fermement opposé à la création de «portes dérobées», nom donné à des logiciels permettant l’accès aux informations cryptées des utilisateurs, a déclaré mercredi Sundar Pichai, le PDG du groupe, confirmant son soutien à Apple dans son bras de fer avec le FBI. «Nous voulons prendre une position très ferme contre toute forme de porte dérobée», a déclaré le responsable du géant américain de l’internet en visite à Paris au cours d’une conférence à l’école Sciences Po. «Quand on crée des portes dérobées, ça mène à des conséquences très très mauvaises qui aboutissent toujours à nuire aux utilisateurs», a-t-il expliqué. Apple se retrouve au coeur d’une bataille juridique après qu’une juge américaine a exigé qu’il aide la police fédérale (FBI) à accéder au contenu crypté de l’iPhone de l’un des auteurs radicalisés de la fusillade de San Bernardino, qui avait fait 14 morts début décembre en Californie. Pour Google, «la confidentialité des données est au coeur de ce que nous faisons», et même si le groupe a coopéré avec les autorités dans le passé quand il a reçu des «demandes légales valides», il ne veut pas aller au-delà et créer des portes dérobées dans certains de ses programmes.
