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Deezer croit-il encore à la promesse d’une offre musicale gratuite ?
David DESLANDES
Nous croyons à une offre musicale gratuite pour accéder au payant. Le tout gratuit est derrière nous. C’est pourquoi nous misons sur un modèle payant pour la partie «music on demand», et un modèle gratuit sur la partie consacrée à notre offre de webradios. La volonté est évidemment d’attirer les internautes pour franchir l’étape de l’abonnement. Les annonceurs aimeraient toucher les utilisateurs qui s’acquittent d’un abonnement mais nous nous interdisons d’introduire de la publicité sur un compte premium.
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Vous avez conclu un partenariat avec Facebook. Que va-t-il vous apporter concrètement ?
David DESLANDES
Le partenariat avec Facebook est un échange de bons procédés. Les utilisateurs ont la possibilité de s’inscrire chez Deezer par le biais de Facebook Connect. Le réseau social peut ainsi attirer de nouveaux internautes et les garder dans son écosystème. Pour Deezer, le partenariat nous permet de «recruter» de nouveaux internautes sur la partie gratuite, pour mieux les diriger ensuite vers une offre payante.
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Quelle est la différence de stratégie entre Deezer et Spotify ?
David DESLANDES
Avec Spotify, vous devez télécharger une application pour accéder au service. A l’inverse, Deezer vous permet d’écouter de la musique via les navigateurs ou les «devices» disponibles pour apporter une fluidité d’expérience. De plus, nous avons la capacité de faire de l’éditoriale avec nos équipes et d’apporter toujours plus de services. A court terme, nous allons nous développer mi-novembre en Belgique, et nous nous lancerons prochainement dans une centaine de pays.
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L’écoute gratuite sur Deezer devrait subir une nouvelle restriction. Au plus tard début 2013, la plate-forme devrait limiter l’écoute de chaque titre à 5 fois maximum. Confirmez-vous l’information ?
David DESLANDES
Nous n’avons pas cette information en interne !
