La 24ème édition du Festival International de Programmes Audiovisuels (FIPA) ouvre aujourd'hui ses portes à Biarritz et jusqu'au 30 janvier 2011. Durant 7 jours, professionnels et grand public pointeront leur regard vers le monde pour découvrir «le meilleur de la télévision d'ici et d'ailleurs». L'occasion pour média+ de rencontrer Olivier Mille, Président du FIPA.
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Vitrine des programmes internationaux, le FIPA proposera plus de 300 programmes de télévision. Quelles spécificités y observez-vous ?
Olivier MILLE
Chaque année, il est intéressant de constater à quel point les thématiques circulent que l'on soit sur des fictions, séries, documentaires, grands reportages ou encore spectacles vivants. Les questions d'histoire, de politique, de gouvernance et de démocratie font partie des sujets les plus abordés.
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La télévision, vous la considérez comme «Créative, Inventive, Ambitieuse et parfois Surprenante». Auriez-vous une vision idéalisée de la TV ?
Olivier MILLE
La télévision que j'ai décrite se fait de plus en plus rare dans le monde. Bien qu'elle soit dominée par le flux, l'événementiel, le direct, le sport… il reste une vivacité de la création. Même si ce sont des îlots de résistance, la télévision permettra toujours de créer et de montrer des oeuvres différentes pouvant générer émotion et réflexion.
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Une sélection de 11 web-programmes internationaux innovants seront présentés. Comment déterminer la légitimité de tel ou tel programme sur le web ?
Olivier MILLE
La création sur Internet est devenue un enjeu essentiel. Il s'agit d'une nouvelle forme d'écriture, un nouveau territoire pour des oeuvres différentes, interactives, qui se situent entre fiction, documentaire et jeu-vidéo. Les web-programmes ont été sélectionnés pour leur inventivité, créativité, originalité, surprise et découverte. Nous voulons ainsi des oeuvres fortes, différentes, décalées, étranges…
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Cette année, le FIPA met à l'honneur le Royaume-Uni en programmant un Focus sur la fiction anglaise. Est-elle plus ambitieuse que la fiction française ?
Olivier MILLE
C'est la question à laquelle nous essaierons de répondre. Durant très longtemps, la fiction anglaise a dominé la fiction européenne par la qualité de ses oeuvres. La fiction TV britannique a toujours été plus forte que le cinéma anglais en lui-même. Cette suprématie existe-t-elle encore aujourd'hui ? Les Anglais rencontrent-ils des problèmes de financement ? Nous ferons ainsi venir tout un éventail de professionnels anglais (scénaristes, réalisateurs, diffuseurs) qui nous aiderons à y voir plus clair.
