– Un cinéaste et un producteur palestiniens privés de festival : Invités par la Fabrique des Cinémas du Monde qui favorise au Festival de Cannes l’émergence de la jeune création des pays du Sud, Wesam Mousa et Eyad Badwan, cinéaste et producteur palestiniens, n’ont pu quitter Gaza pour se rendre au Festival de Cannes, selon les organisateurs, «en raison de la situation sur place». Réalisateur de documentaires sur les questions sociales et les droits de l’homme, Wesam Mousa avait été sélectionné pour un projet de long métrage, «Playground», sur les jeux des enfants de Gaza, en temps de guerre et en temps de paix, et devait rencontrer au Festival de Cannes des producteurs internationaux pour compléter le financement.
– Di Caprio discret, une mine d’or reconstituée : Première apparition pour Leonardo Di Caprio, lundi soir: la star américaine qui n’a pas encore foulé les marches du 68e Festival, a assisté au Carlton au gala de bienfaisance organisé par The Heart Fund, fonds international en faveur de la lutte contre les maladies cardiaques. Paris Hilton, le rappeur Akon, les acteurs américains Gary Dourdan, Jay Ellis, et français Samuel Le Bihan, ont participé à la soirée qui a permis de collecter 5,1 millions d’euros, ont annoncé les organisateurs. Sur le thème de Bollywood, l’événement était présidé par Tom Bernard, Président de Sony Pictures Classics, et parrainé par le footballeur Didier Drogba. Au même moment, sur le ponton du palace cannois, on se bousculait pour la soirée «Vice-Versa», le nouveau film d’animation de studios Disney Pixar, hors compétition. En présence notamment des voix françaises Marilou Berry et Pierre Niney. A l’autre bout de la Croisette, sur le sélect port Canto où mouillent les yachts, 700 happyfews, dont Uma Thurman et Michelle Rodriguez, ont été réunis par le joaillier Chopard, fournisseur de la Palme d’or pour une «gold party». Les invités se sont retrouvés dans une mine d’or reconstituée, avec tunnel et wagonnets. Le chanteur Robbie Williams a été la pépite sur le gâteau de cette soirée, parmi les plus courues du festival, à l’occasion d’un showcase, aux douze coups de minuit. Selon RTL et le magazine «Gala», Julie Gayet, compagne du président François Hollande, a été refoulée lundi de l’une des soirées organisées en marge du festival, un physionomiste ne l’aurait pas reconnue et serait resté inflexible. L’actrice et productrice n’aurait pas insisté. Aucun commentaire n’a pu être obtenu. L’actrice avait elle-même organisé un cocktail en début de soirée pour sa société de production Rouge International.
– Isabelle Huppert, «le féminisme au centre» : «Mon féminisme à moi, c’est d’être au centre», a confié Isabelle Huppert, invitée mardi d’un débat à Cannes sur la place des femmes dans le cinéma. «Il y a beaucoup de misogynie de la part des femmes elles-mêmes», a-t-elle ajouté. «La misogynie est parfois très subtile et insidieuse, en venant de là où on ne s’y attend pas: il arrive que des femmes utilisent des arguments qu’on attribue habituellement aux hommes», selon Isabelle Huppert, à Cannes pour trois films en compétition, «Louder than Bombs» du Norvégien Joachim Trier, «La Vallée de l’amour» du Français Guillaume Nicloux avec Gérard Depardieu, et «Asphalte» de Samuel Benchetrit. Selon l’actrice, le cinéma d’auteur, qu’elle privilégie, «offre des regards sur le monde particuliers, avec des rôles que les hommes pourraient nous envier». A propos des différences de salaires, la productrice Sylvie Pialat qui participait à l’échange, a précisé qu’Isabelle Huppert et Gérard Depardieu, à l’affiche de «La Vallée de l’amour», ont reçu le même cachet.
