A la fois technophiles invétérés et lecteurs voraces, les Japonais sont de plus en plus nombreux à abandonner livres, journaux et mangas imprimés pour un support de lecture beaucoup plus pratique dans les transports en commun : l’ubiquiste téléphone portable. Selon l’institut de recherches en marketing Impress R&D, le marché des livres en version électronique pour téléphones portables, inexistant avant 2002, a atteint 4,6 milliards de yens (31 millions d’euros) au Japon entre avril 2005 et mars 2006, soit près de quatre fois plus que l’année précédente.